(AOF) - CGG a annoncé ce vendredi un nouvel engagement majeur de la part d'une compagnie pétrolière pour son programme multi-clients StagSeis dans le Golfe du Mexique. Ce client, dont le nom n'a pas été cité, avait déjà acheté des données StagSeis et a décidé d'augmenter sa position en achetant cette fois un nombre significatif de blocs miniers du programme StagSeis, précise le groupe de géophysique spécialisé dans l'exploration pour le secteur de la prospection pétrolière et gazière. Depuis que CGG a terminé l'acquisition de la troisième étude en octobre, les ventes de préfinancement du programme StagSeis, nommément IBALT, DEUX et TROIS, sont en forte augmentation et ce programme continue d'attirer des compagnies pétrolières nouvelles, mais également certains clients existants qui augmentent leur position et achètent un plus grand nombre de blocs miniers. Jean-Georges Malcor, Directeur général de CGG, a déclaré : " Avec huit compagnies ayant maintenant confirmé leur préfinancement, dont un client qui s'est récemment engagé sur la totalité du programme de 871 blocs miniers, soit plus de 20 000 kilomètres carrés, nous sommes très heureux de ce nouvel engagement et plus largement du grand intérêt montré par nos clients pour notre programme multi-clients StagSeis. Ce haut niveau de souscription est un indicateur de la reconnaissance de l'industrie pour la solution StagSeis de CGG qui délivre des images sous le sel de très grande qualité dans les zones géologiques les plus complexes du Golfe du Mexique. " Imagée par CGG et couvrant les prospects sub-salifères complexes des bassins de Garden Banks, Keathley Canyon, Walker Ridge et de Green Canyon, la solution StagSeis est l'outil optimal pour aider les compagnies pétrolières et gazières à gérer au mieux leurs programmes d'exploration et de production et à prendre des décisions éclairées lors de l'attribution des blocs miniers qui seront mis aux enchères dans le Golfe du Mexique jusqu'en 2020.
Les points forts de la valeur
- Un des leaders des services géophysiques et sismiques intégrés (30 % du marché mondial devant Western Geco, filiale de Schlumberger) et leader mondial des équipements géophysiques à travers sa filiale Sercel (60 % du marché mondial) ; - Taille critique dans chacun de ses métiers (43 % du chiffre d'affaires dans l'acquisition sismique, 22 % dans l'équipement sous la marque Sercel et 34 % dans la géosciences) ; - Stratégie de différenciation technologique via l'innovation et la modernisation de la flotte ; - Rationalisation du nombre de partenaires maritimes par la création de joint-ventures pour la gestion des navires sismiques, avec Eidesvik en 2011, Louis Dreyfus Armateurs début 2013 ; - Taux élevé -93 %- de l'utilisation des navires en début d'année, la flotte étant répartie entre les contrats exclusifs (79 %) et les multi-clients (21 %) ; - Retombées positives du rachat des actifs Geoscience de Fugro, avec l'obtention d'un contrat majeur et de long terme de gestion de bases de données ; - Bonne flexibilité financière.
Les points faibles de la valeur
- Activité soumise au risque géopolitique ; - Secteur ultra-cyclique situé au début de la chaîne des services pétroliers et donc très sensible aux réductions d'investissement ; - Marchés mondiaux de la sismique et des équipements attendus en forte baisse en 2014 ; - Méfiance des investisseurs après deux avertissements sur résultats en 2013 et le refus du management de donner des prévisions pour l'exercice en cours ; - Risque d'abaissement de la note de crédit. - Cours proche de son plus bas historique.
Comment suivre la valeur
- Forte dépendance aux investissements des compagnies pétrolières ; - Retombées du plan de rééquilibrage du portefeuille d'activités, de génération de liquidités et d'une meilleure efficacité devant aboutir à une hausse de la marge opérationnelle de 4 % d'ici 2016 ; - Retombée de contrats dans l'offshore brésilien, après la mise aux enchères du gisement de Libra ; - Réduction de l'exposition à la branche acquisition, peu rentable, par les cessions programmées de 5 navires sur 18 et des activités d'acquisition terrestre en Amérique du nord ; - Accélération des réductions de coûts avec une baisse de 10 % des effectifs dans le monde ; - Résultats de la joint-venture créée avec le russe Sovcomflot spécialisée dans les données sismiques des eaux arctiques ; - Rumeurs d'intérêt de l'américain Baker Hughes mais éventualité d'une OPA limitée en raison de la présence du FSI (6,5 % des actions et 11,3 % des droits de vote) et de l'Institut français du pétrole (4,2 % et 8 %).
Pétrole et parapétrolier
Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE) les tensions au Moyen-Orient pèsent moins sur le cours de pétrole que le ralentissement de la demande et une production plus abondante grâce au pétrole de schiste d'Amérique du Nord. L'AIE a donc révisé à la baisse son estimation de la demande mondiale pour 2014 et 2015. Elle prévoit désormais que la consommation mondiale de pétrole n'augmentera cette année que de 900.000 barils par jour (b/j), pour s'établir à 92,6 millions de barils, soit 150.000 de moins que prévu précédemment. Cette révision provient essentiellement du ralentissement économique en Europe et en Chine. En 2015 la consommation devrait progresser de 1,2 million de b/j, soit 100.000 de moins que les estimations précédentes. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 0.70 EUR | ||||||||
Date du cours | 18/07/2016 | ||||||||
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