(AOF) - Laurent Perrier a dévoilé ce matin, avant l'ouverture des marchés, un résultat net part du groupe en forte hausse, de 27,7% à 10,4 millions d'euros pour le compte du premier semestre de son exercice 2014/2015. Le producteur de champagne a également vu son résultat opérationnel progresser de 15,2% sur la période, à 19,7 millions d'euros, tandis que la marge opérationnelle s'appréciait de 1,9 point à 20,9%. Les revenus du groupe progressent également de 4,8%, par rapport à l'année dernière, à 94,4 millions d'euros. Commentant les résultats du premier semestre, Stéphane Dalyac, Président du Directoire, a déclaré : "Laurent-Perrier enregistre des résultats en progression dans un environnement qui reste difficile. Les initiatives prises au cours du semestre en termes d'approvisionnement en raisins et de distribution internationale renforceront la stratégie de valeur et la capacité de développement du groupe à moyen terme". S'agissant des perspectives sur l'ensemble de l'exercice en cours, Laurent Perrier souligne que "les performances du premier semestre ne sont pas extrapolables au second, du fait de la forte saisonnalité de l'activité". Le groupe ajoute toutefois, en dépit du fait que "les grands marchés européens ne montrent pas de signe de reprise, la demande en provenance des pays situés hors d'Europe reste soutenue". Le groupe entend ainsi continuer à accélérer son développement sur ces marchés"
Agroalimentaire
L'embargo russe sur les produits agricoles et agroalimentaires européens (excepté le vin), en vigueur jusqu' 8 août 2015 en réponse aux sanctions des pays occidentaux dans le cadre de la crise ukrainienne, pèse sur le secteur agro-alimentaire français. La France est le dixième fournisseur de la Russie, derrière l'Allemagne, la Pologne et devant l'Italie et l'Espagne. Selon le président du principal syndicat agricole, la FNSEA, le commerce agroalimentaire avec la Russie croît de 10% par an depuis une dizaine d'années et représente un chiffre d'affaires d'environ 1 milliard d'euros. Cet embargo intervient alors que la situation est déjà difficile pour le secteur, qui a enregistré pour la première fois un net recul en volume de sa production au premier semestre 2014 (-2,2% contre + 0,6% en 2013), selon l'Insee. L'Association Nationale des Industries Alimentaires (Ania) estime que, depuis le début de l'année, un millier d'emplois ont été supprimés. La situation est particulièrement critique dans les secteurs du porc et de la volaille. En cause, notamment, la guerre des prix, qui pèse sur la rentabilité. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 122.00 EUR | ||||||||
Date du cours | 15/03/2024 | ||||||||
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