(AOF) - Neopost a dévoilé, après la clôture des marchés, un chiffre d'affaires en hausse de 2,8% (-0,9% en termes organiques) à 268,5 millions d'euros. Dans le détail, l'activité Mail Solutions, principal pôle du spécialiste du traitement du courrier et de la logistique, a vu ses revenus se replier de 2,1% (-4,1% en organique) à 211,5 millions. Un trimestre décevant, essentiellement lié selon le groupe, à de mauvaises performances en France où, du fait de sa position de leader, le groupe est plus exposé à la dégradation de la conjoncture économique et à la réduction des dépenses publiques. En revanche, la branche Communication & Shipping Solutions a vu son chiffre d'affaires progresser de 26,3% (+12,5% en organique) à 57 millions d'euros. Sur les neuf premiers mois de l'exercice 2014, le chiffre d'affaires global de Neopost s'élève à 799,2 millions d'euros, en hausse de 0,5% par rapport à la même période de l'exercice 2013. Il progresse de 1,5% hors effets de change, et est parfaitement stable à périmètre et taux de change constants. "Nous avons réalisé un mauvais trimestre en France en Mail Solutions où, en tant que leader, nous sommes particulièrement exposés à la dégradation du contexte économique et à la baisse des marchés publics. Hors France, la baisse de l'activité Mail Solutions s'est poursuivie à un rythme modéré, conformément à nos anticipations", a reconnu le PDG du groupe, Denis Thiery. S'agissant de ces perspectives sur l'ensemble de l'exercice en cours, et notamment " à cause du niveau d'activité enregistré ce trimestre ", Neopost prévoit désormais une croissance organique quasi-nulle au lieu d'un rythme de 1% à 3%, escompté initialement. Le groupe n'attend en outre plus qu'une marge opérationnelle courante proche de 22% hors charges liées aux acquisitions au lieu d'une fourchette antérieure comprise entre 22,5% et 23,5%.
Les points forts de la valeur
- Deuxième mondial des machines de traitement du courrier avec 24 % du marché (72 % du chiffre d'affaires), et numéro un de la mise sous pli en entreprise, avec 60 % du marché ; - Marché duopolistique avec l'américain Pitney Bowes : fortes barrières à l'entrée et pricing power compensant partiellement l'érosion des volumes de courrier par la gestion des prix ; - Gains réguliers de parts de marché sur Pitney Bowes et amélioration régulière de la rentabilité ; - Réorganisation du groupe en 2 branches, les " Mail Solutions ", pour 83 % des facturations, et les CSS (Communication & Shipping Solutions) ; - Succès commerciaux en Australie et aux Etats-Unis avec un renouvellement correct des contrats et un bon accueil à la nouvelle gamme d'affranchissement milieu de gamme IN Mailing ; - Stratégie fondée sur la R&D (4 % du chiffre d'affaires), la croissance externe et sur la diversification dans les services de communication hors courrier des entreprises ; - Structure financière saine et rendement élevé, avec un taux de distribution proche de 80 %.
Les points faibles de la valeur
- Sensibilité du volume du courrier aux restrictions des budgets de communication des entreprises (reports d'achats d'équipements postaux) et aux changements de tarifs postaux ; - Faiblesse de la croissance interne en raison de la maturité des principaux marchés ; - Impact négatif de la parité euro-dollar ; - Très faibles positions dans les pays émergents (39 % des ventes en Amérique du Nord et 54 % en Europe) ; - A court terme, mise sous pression de la rentabilité par la stratégie de croissance externe et les investissements industriels.
Comment suivre la valeur
- Ex-valeur de croissance, désormais étiquetée " value stock " et de rendement ; - Poursuite des acquisitions dans la division CSS (Communication & Shipping Solutions) qui devra peser 30 à 35 % des ventes d'ici 2018 ; - Versement en deux fois -février et juillet- du dividende ; - Atteinte de l'objectif 2014 d'un chiffre d'affaires en hausse de 1 à 3 % et d'une marge opérationnelle comprise entre 22,5 et 23,5 % ; - Capital éclaté, le management et les employés en détenant 3 %.
Biens d'équipement
Le Gimélec, syndicat professionnel des industriels de l'équipement électrique, et le Symop, syndicat des machines et technologies de production, appellent à la transformation numérique de l'appareil productif français, pour enrayer le sous-investissement industriel. Les technologies de l'usine connectée ou 4.0 sont déjà bien présentes chez certains professionnels comme ABB, Bosch, Schneider, ou Siemens, avec une offre d'automatismes et de robots visant à accroître la productivité et la flexibilité de l'industrie. Les deux syndicats préconisent une relance des investissements dans l'appareil productif d'au moins 5 milliards d'euros par an, pendant cinq à sept années, et recommandent également une meilleure structuration de l'offre d'outils de production pour faire émerger une véritable filière. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 17.66 EUR | ||||||||
Date du cours | 18/04/2024 | ||||||||
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