(AOF) - Alstom a inauguré mardi ses deux premières usines françaises de production d'éoliennes en mer, dont le groupe ambitionne de faire la vitrine de son excellence industrielle dans le cadre de son rapprochement avec General Electric. A Saint-Nazaire, les deux ateliers d'Alstom, qui emploient une quarantaine de personnes actuellement, mais 300 à terme, seront chargés de l'assemblage des nacelles et des générateurs de l'Haliade 150, une éolienne de 6 mégawatts déjà testée depuis deux ans, à terre, sur le site du Carnet (Loire-Atlantique), mais aussi en mer du Nord.
Les points forts de la valeur
- Numéro un mondial des centrales électriques clés en main et des TGV, également présent dans les technologies de captation et réduction de CO2, ainsi que les solutions de gestion des réseaux électriques ou GRID ; - Activités dopées par les besoins en infrastructures des pays émergents (50 % du carnet de commandes) et en modernisation dans les pays occidentaux ; - Recentrage sur les transports, les activités complémentaires (Thermal Power, Renewables et Grid) devant être cédées à General Electric, d'où une amélioration de la situation financière ; - Visibilité accrue, les transports détenant un carnet de commandes de 4,5 de chiffre d'affaires ; - Vers un retour de cash élevé, entre 3,5 et 4 Mds, après la cession à General Electric.
Les points faibles de la valeur
- Dépendance aux dépenses publiques et aux capacités de financement de ses clients ; - 50% de l'activité encore réalisée dans les pays occidentaux, contraints par leurs politiques de désendettement ; - Risques de volatilité boursière jusqu'en 2020 au rythme des annonces liées au processus de cession à General Electric : création de joint-venture avec options de vente d'Alstom à GE en septembre 2018 pour Grid et Renewables (éventuellement introduites en Bourse) et à mi-2020 pour Global Nuclear et French Steam ; - Risques de sous-valorisation boursière, les joint-ventures avec General Electric donnant au futur groupe un statut de holding industrielle.
Comment suivre la valeur
- Interrogations sur l'avenir du groupe, qui sera réduit à sa division transport après la cession des activités énergie ; - Assemblée générale extraordinaire du 19 décembre 2014 : précisions sur la stratégie future du groupe et sur le retour de cash qui s'effectuera par voie d'OPRA à mi-2015 ; - Incertitude à long terme sur le capital : la position de Bouygues (29,4 % du capital) sera reprise partiellement par l'Etat (20 %), au prix unitaire de 35 , dans les vingt mois suivant la clôture de l'OPRA de la mi-2015.
Biens d'équipement
Le Gimélec, syndicat professionnel des industriels de l'équipement électrique, et le Symop, syndicat des machines et technologies de production, appellent à la transformation numérique de l'appareil productif français, pour enrayer le sous-investissement industriel. Les technologies de l'usine connectée ou 4.0 sont déjà bien présentes chez certains professionnels comme ABB, Bosch, Schneider, ou Siemens, avec une offre d'automatismes et de robots visant à accroître la productivité et la flexibilité de l'industrie. Les deux syndicats préconisent une relance des investissements dans l'appareil productif d'au moins 5 milliards d'euros par an, pendant cinq à sept années, et recommandent également une meilleure structuration de l'offre d'outils de production pour faire émerger une véritable filière. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 15.10 EUR | ||||||||
Date du cours | 18/04/2024 | ||||||||
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