(AOF) - Mulberry accusé une perte avant impôt de 1,1 million de livres au premier semestre 2014 contre un bénéfice de 7,2 millions un an plus tôt. Le maroquinier britannique a été pénalisé par l'échec de sa montée en gamme qui s'est traduit par une baisse des ventes. Le groupe a également été affecté par la hausse des coûts liés à l'ouverture de nouvelles boutiques. Mulberry a été fragilisé par la décision de l'ancien PDG, Bruno Guillon, de proposer des sacs à plus de 1 000 livres. Cette stratégie avait causé le départ de la directrice de la création, Emma Hill et la chute du titre (-24% en un an). L'échec de cette stratégie, marqué par trois avertissements sur résultats cette année, a conduit Bruno Guillon à démissionner, remplacé par Godfrey Davis. Lequel a repositionné la marque sur son créneau traditionnel de luxe plus accessible. Dans un communiqué, le nouveau dirigeant a assuré entrevoir une amélioration pour les prochains mois avec une hausse de ses ventes en octobre et novembre. Les succès des modèles Tessie et des collections de sacs et de petite maroquinerie du top model Cara Delevingne ont permis aux ventes du groupe de grimper de 8% sur les neuf semaines au 29 novembre.
Luxe et cosmétiques
Le secteur a pâti d'un ralentissement de la croissance et d'un effet devises négatif au premier semestre. Les cours de l'euro, de la livre et du franc suisse, qui se maintiennent à des niveaux élevés face au dollar, au yen japonais et au yuan chinois, pénalisent les groupes de luxe, qui dépendent beaucoup des clientèles asiatique et américaine. Le britannique Burberry ou les français Hermès et LVMH ont ainsi subi des parités monétaires défavorables à leurs activités. Autre élément négatif : l'activité en Asie, principale zone de développement pour le luxe depuis une décennie, se tasse. La marque phare de LVMH, Louis Vuitton, a enregistré un recul de son chiffre d'affaires en Chine au second trimestre. De même, Richemont (Cartier, Van Cleef ou Montblanc), qui réalise environ 17% de ses ventes à Hong Kong, a vu sa croissance organique limitée à 4% entre avril et août, avec des ventes en repli en Chine, à Hong Kong mais aussi à Macao. Prada a, lui, affiché son plus faible taux de croissance depuis trois ans au cours de son premier semestre, clos fin juillet. Il s'attend à une croissance nulle dans la deuxième partie de son exercice. FTB/ACT/
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