1. Accueil
  2. >
  3. S'informer
  4. >
  5. Actualités financières
  6. >
  7. Toutes nos vidéos
  8. >
  9. Actions européennes : bad news is good news

Actions européennes : bad news is good news

07/12/2014 - 15:43 - Sicavonline (mis à jour le : 18/12/2014 - 14:59)



Cédric Chaboud, président de SPGP, le martèle : plusieurs facteurs concourent à ce que les actions européennes soient un placement porteur à court, moyen et long-terme. Il détaille ces arguments face à Vincent Bezault dans l’Oeil du Pro.


 

Pour Cédric Chaboud, président de SPGP, les investisseurs n'ont pas à barguigner. Les marchés boursiers offrent une visibilité croissante eu égard au fait qu'ils sont de plus en plus lisibles, et une conclusion s'impose : « il faut être acheteur des marchés actions »  à moyen et long terme mais aussi à court terme en raison d'une conjonction de facteurs favorables.

« Plusieurs éléments qui aujourd'hui se combinent montrent que la classe actions va retrouver les faveurs des investisseurs, » estime Cédric Chaboud.

Le premier est que l'Europe est aujourd'hui extraordinairement sous-représentée dans les portefeuilles à l'échelle mondiale. « Tout le monde est sorti de l'Europe, » clame le patron de SPGP. 

« Si on passe en revue les chiffres des grandes allocations, on constate que l'allocation de l'Europe est au plus bas dans les portefeuilles des investisseurs étrangers, notamment les fonds de pension et les grandes gestions américains. La part de l'Europe y est même en l'espèce en dessous de ce qu'elle était en 2008 et 2012. » A l'origine de cette allergie à l'Europe, un pessimisme profond entretenu par les données économiques du Vieux Continent. Il suffira donc d'une légère amélioration sur le front économique européen pour que les flux reviennent et les bourses européennes s'en trouvent stimulées.

Et cette amélioration de l'environnement se profile au dire de Cédric Chaboud pour qui la situation présente de l'Europe se compare à celle des Etats-Unis juste avant le lancement par la FED de ses trois vagues de Quantitative Easing : devant la récession provoquée par la crise financière, la FED a d'abord recouru à un arsenal de mesures conventionnelles telles que la baisse des taux et ses efforts ont abouti à un premier redressement du marché ; cependant,  « très vite la croissance s'est étiolée » et la Réserve fédérale a aussitôt défouraillé du gros calibre : trois QE se sont succédé et des tombereaux de liquidité ont été déversés.

La force de la Fed a néanmoins consisté selon Cédric Chaboud à faire en sorte que les liquidités créées via un usage effréné de la planche à billets se connectent à l'économie réelle. « C'est ce qu'on a pas encore su faire en Europe. » Heureusement, Mario Draghi propose « un séquencement d'interventions qui vont permettre à cette liquidité de se reconnecter à l'économie réelle » et chez SPGP « on pense que cela va être relativement bénéfique aux Actions européennes dans les mois et années qui viennent. »

Cet afflux de liquidité devrait en effet permettre aux entreprises cotées européennes de redonner de l'envergure et de l'efficience à leur bilan et d'accroître leur attractivité auprès des investisseurs. Avec la crise « les grandes entreprises se sont restructurées, ont baissé les coûts, ont remboursé leurs dettes arrivant à échéance et ont été extrêmement prudentes, » développe Cédric Chaboud, si bien qu'aujourd'hui « elles génèrent énormément de trésorerie et de cash qu'elles accumulent comme un trésor de guerre sur leur bilan. » Et à l'en croire leur valorisation en pâtit, les investisseurs ne jouissant plus de l'effet de levier que procure la dette de l'entreprise –ordinairement en achetant une action un investisseur « acquiert » aussi une dette (celle de l'entreprise) par laquelle il est possible de financer l'achat de nouveaux actifs.

Selon Cédric Chaboud, grâce aux liquidités qu'ont générées les QE, les entreprises outre-Atlantique ont pu redéployer leur bilan, reprendre de la dette et ainsi « acheter d'autres entreprises, d'où la vague de fusions/acquisitions très importante aux Etats-Unis. »  L'Europe serait à la veille d'un mouvement similaire.

Bad news is good news

Le fait que les indicateurs macro-économiques se soient détériorés plus vite que prévu constitue du reste la plus formidable incitation pour la BCE à adopter des mesures non-conventionnelles à en croire le président de SPGP. Le passage à l'acte ne serait donc qu'une question de temps, la banque centrale européenne n'ayant plus d'autre choix que d'agir. L'argument en faveur des actions européennes s'en trouve renforcé.

Du grain à moudre pour les entreprises

Il l'est d'autant plus aux yeux de Cédric Chaboud que, du côté des entreprises plusieurs facteurs de soutien émergent de plus en plus distinctement : la faiblesse de taux d'intérêt comprimés à l'extrême rend le financement du secteur privé particulièrement bon marché ; le recul prononcé des cours du pétrole accroît sensiblement le pouvoir d'achat du consommateur américain mais réduit aussi les coûts de nombre de sociétés ; enfin, la baisse de l'euro face au dollar doit censément dans les prochains moins commencer à produire des effets positifs en Europe.
Au regard de ces  « facteurs macro-économiques externes à notre économie qui auront un impact très positif et de la vision très pessimiste de la micro-économie »  qu'ont les marchés et qui n'intègre  pas l'amélioration à venir », pour Cédric Chaboud  la conclusion s'impose plus que jamais : « il faut être sur les actions. »

Afin de découvrir l'intégralité de la stratégie d'investissement de Cédric Chaboud, cliquez sur l'interview ci-dessus.

© Synapse. Les contenus (vidéos, articles) produits par Synapse font appel à des journalistes professionnels. Ils ne constituent pas des conseils en investissement ou des recommandations personnalisées. Le diffuseur n'a participé ni à l'élaboration de ce contenu ni à la sélection des valeurs/fonds mentionnés. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'investissement sur les marchés comporte un risque de perte en capital et aucune garantie de gain ne peut être octroyée.

Assurance vie KOMPOZ KOMPOZ un contrat collectif d'assurance vie, accessible dès 500€, parmi les moins chers du marché. +700 supports d'investissement. Vos frais s'adaptent à vos choix d'investissement.
Compte-titres A court ou long terme, avec plus de 2 800 Sicav et FCP disponibles, le compte titres est le support idéal pour développer votre capital.


A lire autour du sujet "Actions européennes : bad news is good news" :




Abonnez-vous à notre newsletter
Actualités financières et patrimoniales, opportunités d’investissement, analyse et conseil.
Pour mieux comprendre les stratégies financières et patrimoniales gagnantes, abonnez-vous :

Articles les plus lus

Abonnez-vous à notre newsletter
Actualités financières et patrimoniales, opportunités d’investissement, analyse et conseil.
Pour mieux comprendre les stratégies financières et patrimoniales gagnantes, abonnez-vous :

SICAV et FCP les plus vus

Retrouvez sur Sicavonline

Assurance vie KOMPOZ KOMPOZ un contrat collectif d'assurance vie, accessible dès 500€, parmi les moins chers du marché. +700 supports d'investissement. Vos frais s'adaptent à vos choix d'investissement.
Compte-titres A court ou long terme, avec plus de 2 800 Sicav et FCP disponibles, le compte titres est le support idéal pour développer votre capital.

Investir avec Sicavonline

Souscription sicavonline

Souscription en ligne

Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.

Expert en gestion privée sicavonline

Des frais réduits

Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
        

Contacter Sicavonline

Des professionnels
à votre écoute

Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)