(AOF) - Kering a annoncé vendredi le départ de Patrizio di Marco, CEO de Gucci, au 1er Janvier 2015. Marco Bizzarri lui succédera à la tête de la Maison. La Directrice de la Création de la marque, Frida Giannini, quittera également ses fonctions fin février 2015. Elle présentera la collection Femme Automne/Hiver 2015-2016 le 25 février 2015. Un nouveau Directeur de la Création sera nommé ultérieurement. Patrizio di Marco a travaillé au sein du groupe Kering pendant plus de 13 ans. Il a rejoint le Groupe en 2001 en tant que CEO de Bottega Veneta. Il a su relancer la marque avec brio, construisant ainsi l'une des plus belles success stories de ces dix dernières années dans l'univers du luxe, tout en dotant la marque de fondations solides qui lui permettent aujourd'hui encore de poursuivre sa dynamique de croissance, estime Kering. Ensuite, en tant que CEO de Gucci, Patrizio di Marco a défini la stratégie de montée en gamme de la marque, qu'il a mise en oeuvre pendant les six années passées à la tête de l'entreprise ; une stratégie qui a été essentielle pour reconquérir une clientèle plus sophistiquée, améliorer le mix produits et gagner des parts de marché sur le segment haut de gamme. Sous le leadership de Patrizio di Marco, Gucci est restée à la pointe de l'innovation tout en continuant à valoriser son artisanat. Grâce au succès de la mise en oeuvre de cette stratégie, la croissance des ventes de Gucci a été portée par les performances des magasins existants, l'élargissement du réseau de distribution et la reprise de points de ventes en direct.
Les points forts de la valeur
- L'un des leaders mondiaux dans la mode et les accessoires, avec deux grandes divisions : le luxe (66 % des ventes), porté par les marques mondiales Bottega Venetta, Boucheron, Burberry, Gucci, Sergio Rossi et Yves Saint-Laurent, et le " Sport & Lifestile ", avec Puma ; - Marché du luxe tiré par la croissance du nombre de très riches dans le monde, de plus de 10 millions par an, soit un marché de 400 millions de consommateurs en 2020 ; - Groupe très internationalisé, l'Europe de l'Ouest pesant 30 % des ventes, dont 6 % en France, l'Asie 25 % et l'Amérique du nord 22 % ; - Portefeuille d'activités composé de marques mondiales puissantes renouvelé par des acquisitions à fort potentiel (Stella McCartney, Alexander McQueen, Brioni, Pomellato, montres Ulysse Nardin...) ; - Rentabilité opérationnelle record du pôle luxe ; - Diminution de l'endettement facilitant la croissance externe.
Les points faibles de la valeur
- Déceptions après le recentrage sur le luxe et le sport : difficultés de la division sport, avec des ventes et un résultat de la filiale allemande à 84 % Puma insuffisants en 2013 et à mi-2014, et, dans la division luxe, ralentissement des ventes de Gucci ; - Faiblesse de l'activité en Asie-Pacifique, notamment Hong Kong, Taïwan et Singapour ; - Division par 20 du bénéfice net 2013, amputé par les charges de restructurations, notamment sur Puma et Redcasts, par des dépréciations d'actifs, par des moins-values exceptionnelles, notamment sur Groupe Fnac lors de son introduction en Bourse et par la recapitalisation de La Redoute ; - Valeur chère.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité à l'évolution du dollar et du yen ; - Après une décennie de réduction du chiffre d'affaires et de doublement des bénéfices, attentes des investisseurs sur la croissance du chiffre d'affaires : en Asie par le recul des prix d'entrée dans les sacs en cuir et logos plus discrets pour Gucci et, pour Puma, par le repositionnement sur les produits sportifs ; - Rumeurs de reprise du joaillier de luxe Richard Mille, d'ici la fin 2014 d'une part, de cession de l'enseigne Sergio Rossi, d'autre part ; - Impact sur le résultat 2014 des charges sociales pour La Redoute ; - Réalisation de l'objectif 2014 d'une hausse des ventes et du résultat opérationnel grâce à une " stimulation " des marques de luxe, notamment Gucci, et à la relance de Puma ; [-86]ª- Valeur non opéable, Artémis, le holding de la famille Pinault, contrôlant 40,6 % du capital et 55,1 % des droits de vote
Distribution spécialisée
L'e-commerce est entré dans une nouvelle phase de son développement. Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à naviguer sur leurs téléphones et tablettes pour préparer leurs achats, voire les régler directement. Selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), la croissance des ventes sur sites mobiles et applications s'est envolée de 76â‰% au premier trimestre 2014, par rapport à 2013. Cette évolution, qui devrait restructurer l'e-commerce et le commerce en général, annonce une refonte des sites mobiles et des applications mobiles des enseignes. L'évolution technologique des terminaux facilite considérablement les achats et requiert des investissements, à la fois dans iOS d'Apple, Androïd et Windows 8, pour toucher l'ensemble des clients potentiels. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 366.35 EUR | ||||||||
Date du cours | 28/03/2024 | ||||||||
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