(AOF) - Argan a enregistré au quatrième trimestre des revenus locatifs de 16,8 millions d'euros, en croissance de 5%. Sur l'exercice, les revenus locatifs se sont ainsi établis à 66,2 millions d'euros, en croissance de 7%. La foncière spécialisée en développement et location de plateformes logistiques a dépassé légèrement l'objectif de 66 millions d'euros fixé en début d'année. Dans le détail, les revenus locatifs ont bénéficié de 4,5 millions d'euros dus aux loyers additionnels générés par l'effet année pleine des livraisons et acquisitions de 2013 et par les livraisons et acquisitions de 2014. La révision des loyers 2014 a eu un impact positif de 0,4 million et la diminution de la vacance de 0,1 million. Les cessions ont eu en revanche un impact négatif de 0,7 million. En 2014, Argan aura investi 59 millions d'euros en réalisant quatre acquisitions et une extension, pour un total de 89 000 mètres carrés. En parallèle, le groupe a vendu en juillet une messagerie de 9 300 mètres carrés située à Dijon (sous promesse de vente au bilan du 30 juin 2014). Au 31 décembre 2014, le patrimoine s'établit à 1,326 millions de mètres carrés en hausse de 6% sur un an. Sa valorisation (y compris réserves foncières détenues pour 12 millions d'euros) s'élève à 914 millions d'euros hors droits. Dans le détail, la valorisation du patrimoine construit progresse de 7%, passant de 839 millions d'euros fin 2013 à 902 millions d'euros hors droits (943 millions d'euros droits compris), faisant ressortir un taux de capitalisation à 7,65 % hors droits (7,30 % droits compris), quasi stable par rapport au 31 décembre 2013. La durée ferme résiduelle moyenne pondérée des baux, décomptée au 1er janvier 2015, s'établit à 5,5 ans. Le taux d'occupation du patrimoine est de 98%. Son âge moyen pondéré s'établit à 7,1 ans.
Immobilier
La situation est difficile pour les promoteurs français. L'an passé ils ont commercialisé seulement 74.000 logements neufs, contre 115.000 en 2010. La situation ne s'est pas améliorée début 2014. A 17.339 logements, leurs ventes au premier trimestre ont atteint un point bas historique, et la situation a perduré au second trimestre. Pourtant aucune défaillance spectaculaire n'est survenue, comme cela a été le cas en Espagne par exemple, où le deuxième promoteur du pays, Reyal Urbis a dû déposer le bilan début 2013. En France la situation est différente. Prudentes, les banques n'accordent des prêts aux professionnels que s'ils ont déjà 40% à 50% des logements réservés dans le programme immobilier à construire, ce qui limite le risque de logements livrés et non vendus. Les grands promoteurs, qui représentent environ 40% du marché, reprennent des programmes lancés par de plus petits acteurs n'ayant pas pu mener leur opération à bien. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 82.30 EUR | ||||||||
Date du cours | 27/03/2024 | ||||||||
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