(AOF) - CGG anticipe un chiffre d'affaires d'environ 290 millions de dollars au cours du quatrième trimestre 2014, soit un niveau record de ventes multi-clients au-cours d'un trimestre. Des engagements majeurs de la part des clients pour son programme StagSeis du Golfe du Mexique mais également des ventes multi-clients soutenues en Mer du Nord, en Afrique de l'Ouest et en Amérique Latine ont contribué à atteindre ce niveau de ventes trimestrielles. Selon Jean-Georges Malcor, Directeur général de CGG: "Ces ventes multi-clients remarquables ce trimestre constituent des signaux positifs de la part de nos clients dans le contexte de prix de pétrole en baisse. Elles confirment également la reconnaissance de nos clients pour notre excellence technologique et pour la qualité de notre bibliothèque d'images sismiques situées dans des bassins géologiques sédimentaires de premier rang." En parallèle, le taux de disponibilité des navires, qui mesure la disponibilité structurelle des navires, s'établit à 87%, en raison d'un temps de transit toujours élevé à cette époque de l'année. Il se compare à un taux de disponibilité de 83% au quatrième trimestre 2013 et de 92% au troisième trimestre 2014. Le taux de production des navires, qui mesure l'utilisation effective des navires lorsqu'ils sont disponibles, s'établit à 92%. Il se compare à un taux de production de 90% au quatrième trimestre 2013 et de 92% au troisième trimestre 2014. Au cours du quatrième trimestre 2014, 36% des navires 3D ont opéré sur des programmes multi-clients et 64% sur des contrats exclusifs.
Les points forts de la valeur
- Un des leaders des services géophysiques et sismiques intégrés (30 % du marché mondial devant Western Geco, filiale de Schlumberger) et leader mondial des équipements géophysiques à travers sa filiale Sercel (60 % du marché mondial) ; - Taille critique dans chacun de ses métiers (43 % du chiffre d'affaires dans l'acquisition sismique, 22 % dans l'équipement sous la marque Sercel et 34 % dans la géosciences) ; - Stratégie de différenciation technologique via l'innovation et la modernisation de la flotte ; - Rationalisation du nombre de partenaires maritimes par la création de joint-ventures pour la gestion des navires sismiques, avec Eidesvik en 2011, Louis Dreyfus Armateurs début 2013 ; - Taux élevé -93 %- de l'utilisation des navires en début d'année, la flotte étant répartie entre les contrats exclusifs (79 %) et les multi-clients (21 %) ; - Retombées positives du rachat des actifs Geoscience de Fugro, avec l'obtention d'un contrat majeur et de long terme de gestion de bases de données ; - Bonne flexibilité financière et risque d'augmentation de capital écarté à l'automne 2014.
Les points faibles de la valeur
- Activité soumise au risque géopolitique ; - Secteur ultra-cyclique situé au début de la chaîne des services pétroliers et donc très sensible aux réductions d'investissement ; - Marchés mondiaux de la sismique et des équipements attendus en forte baisse en 2014 et 2015, du fait de la baisse du prix du pétrole ; - Méfiance des investisseurs après deux avertissements sur résultats en 2013 et le refus du management de donner des prévisions pour l'exercice en cours ; - Manque de visibilité de l'activité dû à la dégradation des conditions de marché . - Cours proche de son plus bas historique.
Comment suivre la valeur
- Forte dépendance aux investissements des compagnies pétrolières eux-mêmes soumis à l'évolution du cours du pétrole ; - Retombées du plan de rééquilibrage du portefeuille d'activités, de génération de liquidités et d'une meilleure efficacité devant aboutir à une hausse de la marge opérationnelle de 4 % d'ici 2016 ; - Retombée de contrats dans l'offshore brésilien, après la mise aux enchères du gisement de Libra ; - Réduction de l'exposition à la branche acquisition, peu rentable, par les cessions programmées de 5 navires sur 18 et des activités d'acquisition terrestre en Amérique du nord ; - Accélération des réductions de coûts avec une baisse de 10 % des effectifs dans le monde et une réduction de 25 % de la flotte ; - Poursuite du désendettement en 2015 avec un retour à une marge brute d'autofinancement équilibrée; - Rumeurs d'offre publique de la part de Technip, à laquelle ne devraient pas s'opposer le FSI (6,5 % des actions et 11,3 % des droits de vote) ni l'Institut français du pétrole (4,2 % et 8 %).
Pétrole et parapétrolier
Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE) les tensions au Moyen-Orient pèsent moins sur le cours de pétrole que le ralentissement de la demande et une production plus abondante grâce au pétrole de schiste d'Amérique du Nord. L'AIE a donc révisé à la baisse son estimation de la demande mondiale pour 2014 et 2015. Elle prévoit désormais que la consommation mondiale de pétrole n'augmentera cette année que de 900.000 barils par jour (b/j), pour s'établir à 92,6 millions de barils, soit 150.000 de moins que prévu précédemment. Cette révision provient essentiellement du ralentissement économique en Europe et en Chine. En 2015 la consommation devrait progresser de 1,2 million de b/j, soit 100.000 de moins que les estimations précédentes. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 0.70 EUR | ||||||||
Date du cours | 18/07/2016 | ||||||||
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