(AOF) - Capgemini a annoncé que les cinq millions d'actions réservées à ses collaborateurs dans le cadre de son troisième plan d'actionnariat salarié avaient été intégralement souscrites. Les cinq millions d'actions nouvelles ont été acquises au prix unitaire de 46 euros avec jouissance au 1er janvier 2014. L'augmentation de capital correspondante, réalisée le 18 décembre 2014, s'est élevée à 230 millions d'euros et a porté le nombre d'actions en circulation de Capgemini à 163 592 949. 17 660 salariés dans les 20 pays participants ont souscrit à ce plan, soit 13,7% du personnel admissible. Ce plan, réalisé simultanément à la clôture du premier plan d'actionnariat salarié 2009, permet au groupe de maintenir un actionnariat salarié supérieur à 6%. Pour Paul Hermelin, Président-Directeur Général du groupe Capgemini : " Le nombre de collaborateurs qui ont souscrit à notre plan d'actionnariat salarié 2014 a augmenté de plus de 50% par rapport à celui de notre plan 2012, qui avait déjà remporté un vif succès. C'est un signe fort de confiance dans les perspectives de développement du groupe.".
Les points forts de la valeur
- Dixième mondial et premier européen des services informatiques - intégration de systèmes (40 %), infogérance (41 %), services de proximité sous la marque Sogeti (15 %) et conseil (4 %) ; - Diminution du poids de l'Europe dans l'activité (dont France pour 22 %, le Royaume-Uni-Irlande pour 20 % et le Benelux pour 11 %) au profit de l'Amérique du nord (21 %) et des pays émergents (9%) ; - Majorité des revenus tirée de l'infogérance et de l'intégration de systèmes, peu sensibles aux cycles économiques ; - Recentrage sur des activités à forte marge et à forte croissance : cloud (stockage de données hors de l'entreprise), big data (collecte des données sur les réseaux sociaux), mobilité et réseaux sociaux ; - Croissance continue dans l'offshore, 45 % des effectifs étant installés dans les pays à bas salaires, notamment l'Inde, d'où une capacité à maîtriser les marges ; - Retombées importantes du partenariat commercial avec Areva après le rachat de Euriware ; - Bonne visibilité avec un carnet de commandes égal au chiffre d'affaires annuel, d'où une croissance sécurisée pour 2015 ; - Gestion historiquement prudente du bilan et situation financière solide dont la note a été relevée par Standard & Poor's.
Les points faibles de la valeur
- Environnement sectoriel déflationniste et fortement concurrentiel ; - Sensibilité à la cherté de l'euro par rapport à la livre sterling, au dollar et au real brésilien ; - Forte sensibilité du résultat aux frais de personnel (2/3 des charges d'exploitation) ; - Activité décevante en France, notamment dans les télécoms et l'industrie ; - Présence dans les pays émergents encore inférieure à celle de ses concurrents et insuffisante en Asie-Pacifique (moins de 5 % des ventes).
Comment suivre la valeur
- Sensibilité du chiffre d'affaires aux investissements informatiques des entreprises d'une part, aux effectifs et au niveau d'intercontrats d'autre part ; - Volatilité boursière en liaison avec les annonces de ses concurrents, notamment l'américain Accenture ; - Attente d'acquisitions en Amérique du nord ; - Avancée du plan d'actions 2015 visant une croissance à deux chiffres de la marge brute ; - Réalisation de l'objectif 2014 d'une croissance du chiffre d'affaires de 3 %, d'une marge opérationnelle entre 8,8 et 9 % et d'un free cash-flow supérieur à 500 M ; - Valeur opéable, avec un capital éclaté où les administrateurs et salariés détiennent 9,8 % du capital, d'où des rumeurs récurrentes d'intérêt d'un acteur étranger (indien ou américain notamment) souhaitant s'implanter en Europe.
Informatique - SSII
La publication des résultats semestriels des SSII françaises confirme que les conditions de marché s'améliorent mais que la croissance demeure atone. Certaines SSII parviennent toutefois à tirer leur épingle du jeu. C'est le cas du leader français, Capgemini, dont le chiffre d'affaires a progressé de 4,7%. Toutefois cette progression provient surtout de l'intégration d'Euriware, l'ex-SSII du groupe Areva. A périmètre constant, la croissance se limite à 1,5% (1,9% pour le seul second trimestre). Quant à Atos, troisième sur le marché français derrière IBM, son volume d'activités a reculé de 2% sur un an en France, et a également subi de mauvaises performances au Benelux et dans les pays nordiques. La marge opérationnelle est tombée à 0,2% en France sur les six premiers mois de l'année, contre 1,6% un an plus tôt. Le rachat de Bull devrait lui permettre d'enrayer son déclin sur le marché français. En revanche, Sopra (septième dans l'Hexagone derrière Accenture) confirme sa solidité avec un chiffre d'affaires français en hausse de 2,5 % sur un an et une marge opérationnelle en nette amélioration (elle passe de 7,5% à 8,3% en un an). Suite à l'absorption de Steria, le chiffre d'affaires du nouvel ensemble dépassera le seuil de 1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel en France, devançant ainsi Atos. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 214.70 EUR | ||||||||
Date du cours | 27/03/2024 | ||||||||
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