Immobilier : une amélioration en 2015 est-elle envisageable ?

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L'appétence des ménages pour la pierre semble encore d'actualité mais les freins à l'investissement immobilier ont sans conteste encore congestionné le marché immobilier.

Malgré la faiblesse des taux d'emprunt, qui contre toute attente n'ont cessé de baisser au cours de l'année passée, certains candidats à l'emprunt se voient encore refuser l'accès à un prêt. Réels ou ressentis, les obstacles à l'obtention d'un prêt immobilier ont sensiblement affecté le marché immobilier en 2014.

Après une année 2014 avant tout marquée par la chute des taux des crédits immobiliers, les yeux sont désormais tournés vers 2015.

Perspectives 2015 : un marché immobilier "apaisé"

Le constat d'Ulrich Maurel, fondateur d'Immoprêt est partagé par de nombreux professionnels « Le marché est de plus en plus fracturé entre zones d'emploi tendues et zones où l'emploi se montre moins dynamique. »

Malgré tout, le président de la société de courtage reste positif affirmant que « le marché locatif va repartir grâce à la loi Pinel. » Tout n'est toutefois pas rose car « le neuf va encore avoir des difficultés à avancer car le coût du foncier reste prohibitif et ce marché n'a fait l'objet d'aucune réforme. »

Contrairement à d'autres courtiers, Ulrich Maurel dit avoir observé « une belle dynamique sur les primo-accédants, enclenchée en 2014, qui va se poursuivre en 2015. Nous pouvons d'ores et déjà prévoir un nombre de transactions supérieur à 2014, pour atteindre 760 000 ventes. »

Malgré cette note positive, Ulrich Maurel estime que les banques vont devenir encore plus exigeantes « la notion de risque sera d'autant plus accrue sur 2015, avec l'utilisation massive des cautions entraînant de facto une gestion du risque beaucoup plus dure et avec le financement à 110% sérieusement exposé, donc l'accession à la propriété pour les clientèles les plus fragiles. »

Ulrich Maurel espère que les autorités se pencheront rapidement sur le sujet des cautions et les effets néfastes que cela peut avoir sur la distribution de crédit.

« Dans ce contexte de risque accru, les freins des banquiers pour prêter aux particuliers sont nombreux : période d'essai, CDD, intérim..., secteur d'activité, une mauvaise tenue de compte (découverts...), pas ou peu d'apport, endettement, nombre de crédits en cours, santé fragile, âge, saut de charge, zone d'achat... Nous pensons que les taux d'intérêt vont rester stables sur le 1er semestre, dans la continuité de fin 2014, puis ils risquent d'évoluer sur le 2ème semestre. Aujourd'hui il est toujours temps de renégocier! », conclut Ulrich Maurel.
 

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