Le Bloc-Notes d'AFIM du 06/02/2015

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Les indices d'activités restent encourageants. En zone euro, le PMI Composite (industrie et services) a été révisé à la hausse par rapport à son estimation, et montre une accélération de la dynamique économique en Allemagne, en Italie et en Espagne. Aux Etats-Unis, l'indice ISM a certes ralenti à 53.5, pénalisé notamment par des exportations moins robustes et des prix en baisse, mais les nouvelles commandes aux entreprises restent en expansion. Nous considérons ainsi que les dernières publications supportent notre surpondération des actions américaines et européennes.
 
Aussi, de nombreuses banques centrales continuent d'assouplir leur politique monétaire. Après l'étape importante franchie par la Banque Centrale Européenne il y a deux semaines, l'Australie et la Chine ont elles aussi répondu au ralentissement de l'inflation par une politique plus accommodante ces derniers jours. Ces développements, qui contribuent à soutenir simultanément les actions et les obligations, sont des supports importants pour les choix d'allocations d'AFIM Réactif.
    
Cependant, nos perspectives optimistes ne peuvent ignorer la persistance de risques significatifs et justifient la détention toujours importante d'obligations souveraines de qualité (Etats-Unis, Allemagne). En discussion avec l'Europe, le gouvernement grec modifie ses propositions chaque jour, ce qui pouvait être attendu. La stabilisation des taux souverains sur le marché secondaire, malgré la non-éligibilité de ces titres décidée hier soir par la BCE, montre que les investisseurs ont intégré la difficulté des discussions en cours.
    
Par ailleurs, la situation dans l'Est de l'Ukraine se détériore nettement. L'accord de cessez-le-feu de Minsk n'est plus respecté et remet en cause le choix d'un règlement diplomatique privilégié par la France et l'Allemagne. La visite d'Angela Merkel et de François Hollande à Moscou est une étape importante, qui pourrait décider l'Union Européenne à changer de stratégie. Enfin, les prix du pétrole restent extrêmement volatils, et une nouvelle baisse n'est pas à exclure. Comme d'importants projets d'exploration ont été financés par la dette, les instruments de crédit nous paraissent vulnérables.

 Emmanuel Faik, Avenir Finance Investment Managers

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