Prix immobiliers : 7 arrondissements parisiens largement sous la barre des 8 000 €/m²

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Le dernier point des notaires de Paris sur les prix immobiliers dans la Capitale fait état d'un statu quo. Les officiers ministériels perçoivent « peu de signes de reprise dans la continuité des trimestres précédents. Les ventes d'appartements anciens à Paris ont très légèrement augmenté (+2%), mais avec 6 800 transactions elles restent très inférieurs (-26 %) au volume observé entre 1999 et 2007. »

Des baisses de prix limitées et un volume de ventes encore restreint

Malgré l'atonie des ventes, les ajustements de valeurs restent toujours modestes du fait de la « baisse continue des taux d'intérêt [qui] contribue sans doute à redonner du pouvoir d'achat aux acquéreurs et à limite la correction sur les prix. » observent les notaires de Paris.

Entre le 1^er trimestre 2014 et le 1^er trimestre de cette année, les prix immobiliers parisiens accusent toutefois une baisse de 2,9 %, soit un prix moyen de 7 910 €/m². Une baisse que les notaires de Paris voient perdurer au fil des prochains mois. Dans la Capitale, « le prix de vente moyen pourrait donc perdre encore quelques dizaines d'euros avant » précisent-ils « de repasser à 7 950 €/m² en juillet.» Cette très légère hausse des prix saisonnière ne devrait pas infléchir l'érosion annuelle des prix immobiliers qui se maintiendrait à  – 2,9 %.

Paris coupé en deux d'est en ouest

Dans le détail, Paris est désormais coupé en deux. Le clivage entre l'est et l'ouest est davantage marqué. A l'Est, 7 arrondissements sont largement passés sous la barre des 8 000 €/m². Les prix au mètre carré oscillent entre 6 500 € dans le 19^e et 7 880 € dans le 11eme. A l'ouest de Paris, le mètre carré se négocie encore à 11 190 €/m² dans le 7^e mais dans le 17^e les prix flirtent avec les 8 000 €.

Prix immobiliers par arrondissement

Malgré cette partition de la Capitale, l'écart entre les prix immobiliers dans l'arrondissement le plus abordable et le plus cher est historiquement bas. Le 6^e arrondissement est désormais 1,7 fois plus onéreux que le 19^e, alors que cet écart était de 2,5 au 2^e trimestre 2001. Le 6e a en effet subi une correction sévère des prix immobiliers (-3,8 % en 3 mois et - 7,4 % en un an). Le 8^e arrondissement a également enregistré une forte dépréciation (-8,9 % sur un an) tandis qu'à l'inverse les 9^e et 15^e arrondissements résistent.

Le constat est le même entre quartiers. L'écart entre le quartier le plus cher (Odéon 6^e à 12 810 €) et le plus abordable (Goutte-d'or 18^e 5 970 €) se réduit. Ce rapport de 2,1 est historiquement bas. En comparaison, au 4^e trimestre 2000, le quartier Saint-Germain-des-Près était 4,5 fois plus cher que celui de la Goutte-d'Or.

Une timide amélioration mais pas de reprise assurée

Le manque de dynamisme du marché immobilier mis en relief par les notaires de Paris au cours du 1er trimestre 2015 pourrait s'estomper dans les prochains mois. « Les perspectives d'activité semblent un peu mieux orientés pour ce printemps » affirment les officiers ministériels qui restent néanmoins très prudents. « Les ventes sont encore entravées par de nombreuses contraintes et au-delà des prémices d'améliorations, il est à craindre qu'ils ne manque encore dans les prochains mois des facteurs solides permettant de fluidifier le marché, et d'enclencher une vraie reprise. » nuancent les notaires.

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