David Ganozzi, gérant de Fidelity Patrimoine, décrypte les événements de la semaine affectant les marchés financiers.
Moins enthousiasmante que les précédentes, la semaine écoulée a été jalonnée par des indicateurs sans trop de relief, reflet d'une conjoncture relativement stable. Ni trop chaude, ni trop froide… Une eau tiède en définitive qui n'est généralement pas du goût des investisseurs mais qui, dans le cas précis, n'est pas de nature à remettre en cause le scénario de reprise en place depuis quelques temps maintenant en Europe et aux États-Unis. Les publications ont parfois donné lieu à de bonnes surprises à l'image de l'ISM manufacturier ressorti en début de semaine à 51,3 points (contre 50,4 pts précédemment). Ou encore le PMI composite en zone euro qui s'est établi à 53,1 points en mai (contre 53 pts, le mois précédent) témoignant de la poursuite de l'expansion de l'activité mais à une cadence relativement faible. Dans ce contexte, les mauvaises nouvelles ont eu bien du mal à passer inaperçues. A commencer par l'ISM dans les services, traditionnellement point fort de l'économie américaine, qui a reculé à 52,9 points en mai (contre 55,7 pts en avril), touchant un point bas depuis mars 2014. Ou encore le marché du travail qui n'a créé que 38.000 emplois le mois dernier, selon les derniers chiffres du rapport NFP.
Bien entendu, ces éléments pouvaient difficilement constituer un facteur de soutien pour les marchés actions. D'autant plus que, depuis leur point bas touché début février, ces derniers n'avaient jusqu'ici pas eu l'occasion d'une pause forcée durant leur phase de rebond. Au-delà des indicateurs, d'autres raisons peuvent également expliquer cette consolidation et - potentiellement – justifier son prolongement dans les semaines à venir. En premier lieu, l'attentisme des banques centrales qui sont désormais entrées dans une phase d'observation avant de procéder à d'éventuels ajustements de leur politique monétaire – hausse des taux pour la Fed et renforcement des mesures d'assouplissement pour la BCE et la BoJ. Si l'on ajoute à cela, un calendrier politique européen chargé en juin avec le référendum anglais et les élections espagnoles, les freins au rebond apparaissent de façon plus évidente. Selon nous, ils ne sauraient toutefois remettre en question la tendance générale de reprise constatée ces derniers mois.
David Ganozzi, gérant de Fidelity Patrimoine
Source : Datastream. Performances en €. Les indices de référence sont indiqués entre parenthèses.
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