Immobilier : décryptage du marché dans les grandes villes en 5 points clés 

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Des conditions d'emprunt toujours favorables 

MeilleursAgents.com observe une très légère hausse des taux des crédits immobiliers sans que cela pèse sur le marché puisqu'en moyenne un emprunt sur 20 ans coûte 1,85 % au lieu de 1,75 %. Partant, Sébastien de Lafond, président et co-fondateur de MeilleursAgents, juge que « les ménages solvables bénéficient encore d'excellentes conditions d'achat. »

Renchérissement des logements renforcé par la frilosité des propriétaires

Les acheteurs semblent effectivement dans de bonnes dispositions, ni la majoration du coût des prêts ni le niveau des prix sensiblement revenu à son plus haut n'entament leur motivation. 

Paradoxalement, la montée des prix ne suffit pas à encourager les propriétaires à se décider, MeilleursAgents les soupçonne d'« attendre les résultats des élections » avant de réagir. De ce fait, Sébastien de Lafond, président et co-fondateur de MeilleursAgents, constate que « l'action conjuguée de l'augmentation de la demande et de la restriction de l'offre crée naturellement une hausse sensible des prix. » 

+ 11,2 % sur un an et +7,4% depuis le 1er janvier : les prix s'emballent du côté du Sud-Ouest

Certaines zones comme Bordeaux sont néanmoins en surchauffe avec des hausses supérieures à 10 % sur 12 mois. Sébastien de Lafond juge la situation préoccupante mais pas catastrophique. Avec une hausse de +11,2% depuis douze mois et qui ne faiblit pas (+1,5% en avril dernier et +7,4% depuis le 1er janvier), le marché bordelais s'emballe. Malgré ce constat, Sébastien de Lafond juge qu'« aucune spéculation n'est pour l'instant à constater à Bordeaux mais il convient de surveiller ce marché qui pourrait s'enflammer dans les prochains mois ».

Absence de bulle spéculative dans la majorité des grandes villes

Ailleurs, Sébastien de Lafond et ses équipes ne constatent à ce jour aucune spéculation sur le marché immobilier. A Paris, les prix ont augmenté de +0,4% en avril ce qui représente une hausse de +3,1% depuis le début de l'année et de +6,2% sur les 12 derniers mois. Les prix dans la capitale retrouvent leurs niveaux record, des records qui devraient être probablement dépassés avant l'été. La hausse est particulièrement sensible sur les petites surfaces (studios et deux-pièces) : +0,5% en avril alors que les grandes surfaces (3 pièces et plus) n'augmentent que de +0,3%.

A Lille, la tendance baissière des prix depuis l'annonce de l'encadrement des loyers semble s'inverser. Est-ce que l'encadrement des loyers a été accepté par les investisseurs ? 

Toujours est-il que les transactions sont assez nombreuses sur ce marché qui bénéficie des faibles taux d'intérêt, d'une demande soutenue et d'une offre raisonnable.

Enfin, MeilleursAgents s'interroge à propos du comportement de certains vendeurs parisiens. MeilleursAgents observe le retour sur le marché à Paris de certains biens haut de gamme à des prix très élevés, parfois déconnectés de la réalité du marché. Ils ne se vendront pas ou alors après des ajustements très significatifs de leurs prix, ce qui prendra du temps et de l'énergie à toutes les parties impliquées. « Nous n'avions plus vu de tels comportements depuis 2011, et ils restent, pour l'instant, encore très minoritaires » précise MeilleursAgents.

A quoi s'attendre après les élections présidentielles et législatives ? 

Quel sera le prochain Gouvernement ? Quelles seront ses décisions ? Difficile aujourd'hui de répondre à ces questions tant les programmes des deux candidats restent flous en matière d'immobilier souvent vu comme une variable d'ajustement fiscal.

MeilleursAgents ne note pas de mesure propre à emballer le marché (comme la déductibilité des intérêts d'emprunt ou le PTZ dans l'ancien sans limite de revenu l'avaient fait sous le gouvernement de François Fillon) ou à le déprimer notablement. 

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