Immobilier : prix, volume des ventes... 2018 dans la lignée de 2017 ?

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Avec 958 000 transactions réalisées en 2017, selon les Notaires de France, l'activité sur le marché de l'immobilier a atteint un niveau historique, avec un nombre de ventes en hausse de +10% par rapport à 2016.

La crainte d'une forte remontée des taux au premier semestre 2017, la progression des prix des logements et l'amélioration du moral des ménages ont grandement contribué à la fluidité du marché immobilier. Après un premier semestre remarquablement dynamique, le nombre de transactions revient peu à peu à une situation plus conforme à celles rencontrées par le passé.

Du côté des prix des logements, l'évolution est nettement plus mesurée. MeilleursAgents note surtout de fortes disparités en fonction de la densité de population. En progression de 2 % en moyenne, les prix des logements restent stables en zones rurales tandis que dans les grandes villes trois tendances se dégagent.

Sébastien de Lafond, président et co-fondateur de MeilleursAgents distingue trois groupes. Bordeaux qui avec +16,5% d'augmentation est une exception. Les prix bordelais (3 700€/m²) ont dépassé en fin d'année le niveau de Lyon (3 600€/m²).

Une deuxième grappe d'agglomérations a connu des augmentations comprises entre +4% et +8%, à l'exemple de Paris (+5,8%), Nantes (+5,5%), Lyon (+7,7%) et Toulouse (+4,2%) dont l'attractivité ne se dément pas. Même Nice (+5,8%), pourtant déjà très chère affiche un dynamisme peu courant en cette fin d'année dû au retour des investisseurs. Le marché parisien est à la hauteur de sa réputation avec une hausse de +5,8% en un an, la capitale reste une valeur sûre pour toutes les catégories d'acheteurs (investisseurs, primo accédants, étrangers...).

Forment enfin un dernier groupe, les villes comme Marseille (+0,1%), Strasbourg (+1,7%), Montpellier (-1,9%) ou Lille (-0,2%) où les prix sont restés à la traine et n'ont pas bénéficié de la conjoncture.

Après une année 2017 en deux temps, avec un premier semestre marqué par une légère augmentation des taux des crédits et l'empressement des acheteurs et un second semestre plus calme, que réserve 2018 aux vendeurs et aux acheteurs ?

Sébastien de Lafond entrevoit un marché immobilier dans la continuité de la fin d'année 2017 avec un marché toujours fluide sans précipitation des acheteurs et une légère hausse des prix de l'ordre de 2%. Ce scénario est élaboré sur la base d'une stabilité des taux en deçà des 2%, et une amélioration progressive des conditions macroéconomiques.

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