L’épidémie de coronavirus a eu raison du grand marché haussier. Le CAC 40 a abandonné plus de 38% entre le 19 février et le 18 mars avant de violemment rebondir de 21 % en six séances. Cette reprise du marché a fait dire à certains que le 18 mars a probablement vu le point bas du marché. Pierre Sabatier, fondateur du cabinet d’analyse économique PrimeView n’en est pas convaincu.
Le CAC 40 s'est écroulé de plus de 38% entre le 19 février et le 18 mars. L'indice phare de la bourse de Paris a retracé une partie de la baisse en s'envolant de 21 % en six séances. Bien qu'elle n'exempte pas la bourse de volatilité, cette reprise du marché a fait dire à certains que nous aurions sans doute le 18 mars touché le point bas, que les marchés actions seraient en train de construire un plancher et que la bourse ne baisserait pas davantage. Pour Pierre Sabatier, fondateur et président du cabinet d'analyse économique PrimeView, il convient de se garder d'aller trop vite en besogne au regard de la violence du choc économique induit par la crise sanitaire du Covid-19. Le marché devrait au contraire creuser ses pertes et dessiner un nouveau plancher : reste à savoir dans quelle zone. Afin de le déterminer, il s'agit d'évaluer si l'économie est confrontée à une récession ou à un succédané de la Grande Dépression de 1929.
Afin de visionner l'interview de Pierre Sabatier (PrimeView), cliquez sur la vidéo ci-dessus.
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