Bourse : le scénario de Patrick Artus

28/01/2023 - 10:30 - Sicavonline - Synapses

Lettre d'info gratuite

Imprimer cet article

Augmenter la taille du texte

Réduire la taille du texte

Envoyer cet article

Fil RSS Sicavonline

Partager sur Facebook

Publier sur Twitter

Suivre @sicavonline

La remontée des indices signifie-t-elle que les marchés actions sont tirés d’affaire ? Patrick Artus, chef économiste chez Natixis, expose ses convictions pour l’année 2023.

00:00 Générique

00:07 Une dynamique désinflationniste en marche aux Etats-Unis…

03:29 …Et en zone euro, c'est pour quand ?

05:27 Le calendrier de la FED (taux pivot et baisse des taux), d'après Patrick Artus

07:00 Des doutes planent sur l'efficacité de la politique monétaire menée par la BCE

10:20 La stratégie adoptée par les banques centrales, moins agressive que par le passé, aura-t-elle de fâcheuses conséquences ? Faut-il s'attendre à une catastrophe sur les marchés financiers ?

13:08 Pas de récession en vue aux Etats-Unis.

15:30 Ce qu'il faut retenir

La question brûle les lèvres de tout investisseur en actions : le mouvement haussier des indices boursiers à l'œuvre depuis plusieurs mois va-t-il perdurer ?

Depuis le 1er janvier dernier, le CAC 40 s'est en effet adjugé près de 10 % de gains* tandis que le S&P 500 s'octroyait pas loin de 5 %* et l'Euro Stoxx 50 a grimpé d'un peu plus de 8%*. S'il apparait sans conteste que le marché joue la carte de la désinflation, cette décélération patente de la hausse des prix signifie-t-elle pour autant que les banques centrales sont effectivement sur le point de déposer les armes ?

Patrick Artus, chef économiste chez Natixis, ne remet pas en cause la tendance désinflationniste, mais se montre moins optimiste sur la situation en zone euro que sur celle outre-Atlantique. Il affirme également que le retour à une posture moins agressive des banques centrales, en particulier de la BCE, ne sera peut-être pas aussi rapide que veut le croire le marché. Au regard du calendrier défini par Patrick Artus, quelles conséquences anticiper sur les marchés boursiers ?

Retrouvez l'intégralité de cet entretien en compagnie de Patrick Artus, en cliquant sur la vidéo ci-dessus.

*Performance arrêtée au 26 janvier 2023

© Synapse. Les contenus (vidéos, articles) produits par Synapse font appel à des journalistes professionnels. Ils ne constituent pas des conseils en investissement ou des recommandations personnalisées. Le diffuseur n'a participé ni à l'élaboration de ce contenu ni à la sélection des valeurs/fonds mentionnés. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'investissement sur les marchés comporte un risque de perte en capital et aucune garantie de gain ne peut être octroyée.

A lire autour du sujet "Bourse : le scénario de Patrick Artus" :

Bourse : un emballement prématuré

L’appétence des investisseurs pour les actions, en particulier pour les valeurs cycliques face aux titres défensifs, constitue un signal fort : la communauté financière anticipe une reprise de l’activité économique. Or, d’après Christian Parisot, Président d’Altaïr Economics, plusieurs indicateurs envoient des signaux qui ne cadrent pas avec ce vent d’optimisme qui souffle actuellement sur les marchés.

Bourse : la purge est-elle réellement terminée ?

En octobre dernier, Pierre Sabatier exhortait les investisseurs à la prudence. Les marchés boursiers n’en ont eu cure signant un rebond époustouflant en un peu plus de quatre mois. Dans ces circonstances, le président de Primeview maintient-il ses réserves à l’égard des marchés actions ?

Une inflation dans le paysage pour longtemps !

L’épisode inflationniste déclenché par la réouverture de l’économie n’est-il qu’une parenthèse sur le point de se refermer ? Les marchés financiers semblent adhérer à cette thèse, ce qui n’est pas le cas de l’invité de l’œil du pro, Bastien Drut, responsable Macro Stratégie Thématique chez CPR Asset Management.

Bourse : jeu de dupes ?

Christian Parisot, président d’Altaïr Economics, ne partage pas la vision des marchés. D’après lui, les banquiers centraux ne sont pas disposés à mettre un terme au resserrement de leur politique monétaire et vont poursuivre coûte que coûte la lutte contre l’inflation.