Fusions-acquisitions 2006-2007

Suivre @sicavonline

Publier sur Twitter

Partager sur Facebook

Imprimer cet article

Envoyer cet article

Le nombre d'opérations de fusion-acquisition a fortement augmenté en 2005 et est resté élevé en 2006. Ceci s'explique en partie par le faible coût du crédit, mais également par l'abondante trésorerie engrangée par les entreprises après les réductions de coûts et les restructurations qui ont marqué le début de la décennie. Les opérations de fusion-acquisition, qu'il s'agisse de rumeurs ou qu'elles aient été officialisées, ont été très fréquentes avec notamment des opérations dans les services aux collectivités, la banque, la santé et les télécommunications notamment. A noter en particulier en 2006 : la fusion potentielle Suez/Gaz de France, la prise de contrôle d'Arcelor par Mittal Steel, la consolidation du secteur pharmaceutique (moyennes capitalisations) avec le rachat de Schering par Bayer et de Schwarz Pharma par UCB, et la poursuite de la consolidation du secteur bancaire avec le rapprochement San Paolo IMI/Banca Intesa. En décembre, l'attention s'est portée sur l'industrie du tabac, les rumeurs faisant état d'une possible prise de contrôle de Japan Tobacco par Gallaher, le groupe britannique propriétaire de la marque de cigarettes Benson & Hedges. Si cette opération a bien lieu, elle pourrait marquer l'amorce d'une consolidation du secteur. Les fusions-acquisitions devraient continuer de soutenir les marchés européens. De nombreux secteurs sont encore fragmentés et on peut donc s'attendre à de nouvelles consolidations. C'est notamment le cas du secteur bancaire, où les acteurs restent trop nombreux. Le processus de création de champions nationaux devrait se poursuivre, multipliant le nombre d'acquisitions transfrontalières. Les sociétés de capital-investissement n'ont pas fini d'investir leur excédent de trésorerie et il semblerait qu'elles s'intéressent à des cibles de taille de plus en plus importante. Que les acquéreurs potentiels soient des acteurs du capital-investissement ou des entreprises, il est clair qu'il existe de grandes quantités de liquidités disponibles pour des acquisitions. Si les taux d'intérêt restent inférieurs aux taux de rendement des bénéfices et donc si le retour sur investissement est supérieur au coût du capital cette tendance devrait se poursuivre pendant encore quelque temps.

© Synapse. Les contenus (vidéos, articles) produits par Synapse font appel à des journalistes professionnels. Ils ne constituent pas des conseils en investissement ou des recommandations personnalisées. Le diffuseur n'a participé ni à l'élaboration de ce contenu ni à la sélection des valeurs/fonds mentionnés. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'investissement sur les marchés comporte un risque de perte en capital et aucune garantie de gain ne peut être octroyée.