(AOF) - L'inflation en France est ressortie à 0,5% en avril, soit légèrement plus qu'attendu par les économistes interrogés par Reuters, 0,4%. La hausse des prix est restée toutefois modérée à 1,3% en rythme annuel. L'augmentation des prix des produits frais et des prix de l'énergie, liée à la poursuite du renchérissement des produits pétroliers, et la progression des prix des autres services ont contribué à l'accroissement de l'indice des prix. Les déficits publics français se sont réduits de 5,3 milliards en 2006 pour atteindre 45,5 milliards d'euros et ont représenté 2,5% du PIB contre 3% un an plus tôt. La France est donc revenue dans les limites imposées par le traité de Maastricht. L'amélioration est principalement due à l'augmentation des rentrées fiscales. La dette publique française s'élevait à 1142 milliards fin 2006, mais son poids dans le PIB a baissé de 2,5 points pour s'établir à 63,7%. Ce niveau dépasse cependant le plafond de 60% imposé dans le pacte de stabilité européen. La hausse de l'indice des prix à la consommation, hors alimentation et énergie, pour le mois d'avril aux Etats-Unis s'est révélée conforme aux attentes. En effet, cet indice a progressé de 0,2%. L'indice général s'est lui inscrit en hausse de 0,4%, à comparer avec un consensus de 0,5%. La croissance de la zone euro a ralenti au premier trimestre, mais reste vigoureuse : +0,6%. En glissement annuel, elle a atteint 3,1%. Des chiffres supérieurs au consensus, qui tablait sur des hausses respectives de 0,5% et de 2,9%. La zone euro a bénéficié du dynamisme de l'Allemagne, dont la croissance a atteint 3,3%. La hausse de la TVA a moins fait sentir ses effets que prévu.