GFI INFORMATIQUE : Jactor détient 8,36% du capital

28/05/2007 - 18:14 - Option Finance

(AOF) - La société belge Jactor, dont l'unique associé est Jacques Tordjman, président de GFI Informatique, a déclaré à l'AMF avoir franchi individuellement en hausse, le 22 mai 2007, les seuils de 5% du capital et des droits de vote de GFI Informatique. Jactor détient donc 8,36% du capital et des droits de vote. Ce franchissement de seuils a résulté de l'apport par Jacques Tordjman d'une partie de sa participation dans la SSII à la société Jactor. Jacques Tordjman n'a franchi aucun seuil, une partie de sa participation directe étant devenue indirecte, par l'intermédiaire de la société Jactor qu'il contrôle, et détient 3 904 081 actions GFI Informatique représentant autant de droits de vote, soit 8,47% du capital et des droits de vote de cette société. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

MOTS CLES DE L'ARTICLE

AMF (Autorité des marchés financiers)

L'autorité des marchés financiers est née du rapprochement de la COB, du CMF et du CDGF (conseil de discipline de la gestion financière). Créée par la loi de sécurité financière du 1er août 2003, cette nouvelle structure a pour objectif de renforcer l'efficacité et la visibilité de la régulation des marchés. L'AMF a quatre missions principales, réglementer, autoriser, surveiller et sanctionner. Ses compétences s'étendent aux opérations et informations financières, aux produits d'épargne collective, aux marchés, aux professionnels, sur lesquels elle peut exercer des contrôles ou lancer des enquêtes.

Franchissement de seuil

Acte par lequel une société dépasse à la hausse ou à la baisse un certain pourcentage dans le capital d'une autre société. Ces dépassements sont définis par les autorités de marché et imposent une publication de la part de l'acquéreur ou du cédant. Ces seuils sont fixés par paliers à 5 %, 10 %, 15 %. A partir d'un certain seuil, la société agissant sur le capital est tenue de déclencher une offre publique (d'achat, de retrait.).

ACTIVITE DE LA SOCIETE

GFI Informatique est un groupe international offrant des prestations de services en technologies de l'information. Le groupe met au service de ses clients son expertise en matière de conseil, de solutions logicielles, d'ingénierie, d'intégration de systèmes et d'infogérance. Présent à tous les stades du cycle de vie des systèmes d'information, GFI Informatique conçoit, réalise, met en œuvre et administre des applications à forte valeur ajoutée principalement pour les grandes entreprises, les administrations et les collectivités territoriales. Le groupe compte plus de 40 agences en France et 9 implantations en Europe du Sud, Europe du Nord, Maroc et Canada.

FORCES ET FAIBLESSES

Les points forts de la valeur

- Le plan d'économies et le recentrage sur les marchés où GFI Informatique dispose d'une présence forte (notamment en France, Espagne, Portugal et Canada) devraient permettre une amélioration significative de la marge. Son PDG, Jacques Tordjman, affiche l'objectif de redevenir, en 2008, un des groupes les plus performants du secteur. - GFI Informatique est l'objet d'une OPA de la part de Fujitsu Services et pourrait faire l'objet d'une bataille boursière.

Les points faibles de la valeur

- Le groupe n'a pas atteint une taille critique en Europe. GFI Informatique a finalisé, en octobre 2005, la cession de sa filiale au Royaume-Uni, et pourrait céder son activité en Italie, dont le redressement est en cours. - Son positionnement trop peu européen condamne le groupe à voir lui échapper les grands contrats d'infogérance.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Dans une société de services et d'ingénierie informatique, l'essentiel des charges d'exploitation réside dans les salaires des consultants. A ce titre, le taux d'utilisation des consultants de l'entreprise par rapport à celui du secteur est un indicateur important à suivre. Lorsqu'il diminue (c'est-à-dire que le nombre de consultants sans mission augmente), les charges de l'entreprise pèsent davantage sur la rentabilité. Parallèlement, l'effectif est à surveiller. Ces éléments sont d'autant plus importants que la rentabilité de ces sociétés est plafonnée. En effet, toute augmentation de chiffre d'affaires requiert une augmentation de l'effectif. - Cyclique, le secteur est sensible aux dépenses en informatique des sociétés et des administrations. Alors que l'activité d'intégration de systèmes est sensible à l'environnement économique, l'activité d'infogéreance est plus défensive.