EDF a décidément bien du mal à prendre le contrôle d'Edison dont il veut faire son bras armé en Italie. Allié à la société milanaise AEM, l'électricien français semblait en passe d'achever favorablement son opération sur son concurrent transalpin et voilà que l'autorité italienne de la concurrence commence à s'interroger. Le régulateur italien est contrarié non pas directement par le rachat d'Edison mais parce que ce dernier donne un contrôle direct à AEM et EDF sur Edipower, un groupe de centrales électrique détenu à 40% par Edison. Or, une loi interdit à une société ayant des capitaux majoritairement publics de prendre plus de 30% d'un des trois grands groupes de centrales électriques vendues par Enel en 2000, ce qui est précisément le cas d'Edipower. L'antitrust italien s'est donc alarmé de cette situation et a alerté le gouvernement qui examinera ce problème "avec une grande attention" selon le ministère de l'industrie.
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