L'Association Internationale du Transport Aérien (IATA) a produit hier, en marge de son assemblée générale à Vancouver, son bilan et ses perspectives environnementales. Le président Giovanni Bisignani a rappelé qu'en 40 ans, l'industrie a réduit son bruit de 75%, éliminé la suie et amélioré de 70% l'efficacité liée au kérosène. D'ici 2020, les investissements dans les renouvellements de flotte devraient permettre d'améliorer encore de 25% l'efficacité carburant. "Cela limitera la croissance de nos émissions de gaz carbonique de 2% du total actuellement à 3% d'ici 2050", selon le dirigeant. "Mais une émission de gaz carbonique en croissance n'est plus politiquement acceptable à long terme pour notre industrie", ajoute Bisignani, qui a proposé de changer l'approche des compagnies aériennes du niveau "technique" au niveau "stratégique". En d'autres termes, "le transport aérien doit avoir l'ambition de devenir une industrie non-polluantes avec émissions zéro", a-t-il conclu.
Par ailleurs, l'IATA a également dressé le bilan de l'exercice en cours du point de vue financier. Giovanni Bisignani table sur un bénéfice net global de 5 Milliards de Dollars pour le secteur cette année, ce qui démontre selon lui les progrès accomplis par le secteur depuis l'effondrement qui a fait suite aux attentats du 11 septembre 2001. "Aujourd'hui, nous sommes profitable avec un baril proche des 70$", souligne-t-il avant de rappeler que le secteur représente 470 Mds$ de chiffre d'affaires et que ce bénéfice laisse apparaître une marge finalement basse.
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