IPSEN stoppe les essais sur triptoréline

11/06/2007 - 08:53 - Option Finance

(AOF) - Ipsen annonce que les données préliminaires obtenues lors de l'essai de phase III en cours avec la formulation 4 mois étudiée de triptoréline n'ont pas permis de démontrer le maintien, chez tous les patients, de la concentration plasmatique de triptoréline au taux attendu sur une période de 4 mois. En conséquence, Ipsen a décidé de ne pas réaliser la seconde injection comme prévu par le protocole. Aucun problème de tolérance n'a été observé durant l'essai clinique. A l'issue de leur période d'observation respective, les patients se verront proposer un traitement autorisé approprié. Jacques-Pierre Moreau, Vice-Président Exécutif du Groupe Ipsen en charge de la Recherche a déclaré : "Nous prenons toutes les mesures nécessaires pour résoudre les difficultés d'industrialisation du processus de fabrication utilisée lors de cette phrase III, inhérentes au développement de formulations galéniques de pointe. Cette présentation sous-cutanée innovante utilisant un nouveau système de rétro-injection a été d'emblée appréciée par les patients et les investigateurs. Les équipes ont d'ores et déjà mobilisé leur énergie et leur savoir-faire afin de reprendre une phase III dans les meilleurs délais. Ipsen a démontré la qualité de sa plateforme technologique d'innovation galénique à travers le succès de Somatuline(R) Autogel(R) et nous sommes confiants dans notre capacité à disposer d'une formulation différenciée de triptoréline." (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Ipsen est un groupe pharmaceutique européen qui commercialise actuellement plus de 20 médicaments et rassemble près de 4000 collaborateurs dans le monde. Le groupe est solidement implanté dans cinq pays d'Europe (France, Espagne, Italie, Allemagne et Royaume-Uni) qui représentent son marché principal et également dans la plupart des autres pays d'Europe. Le laboratoire pharmaceutique a publié au titre de son exercice 2006 un résultat consolidé de 144,5 millions d'euros, en diminution de 3%. Le résultat consolidé récurrent a atteint 148,9 millions d'euros, en hausse de 15,6%. Le résultat opérationnel s'est élevé à 187,2 millions d'euros, en hausse de 1% par rapport à 2005, malgré 16,9 millions d'euros d'effets non récurrents. Le résultat opérationnel a ainsi atteint 21,7% des ventes comparé à 23% en 2005. Hors éléments non récurrents, la marge opérationnelle s'est établie à 23,7% du chiffre d'affaires contre 22% en 2005.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- 2007 devrait être une année décisive pour Ipsen avec le lancement vers la fin août d'Autogel aux Etats Unis. -Même si, à ce jour, Dysport/Reloxin et Autogel n'ont généré aucune vente et par conséquent pas le moindre bénéfice, le potentiel de ces médicaments semble sous-estimé sur un marché américain pesant pas moins de 875 millions de dollars.. - Ipsen a confirmé son objectif 2007 d'une croissance de son chiffre d'affaires comprise entre 6,5% et 7,5%, avant la prise en compte de la baisse à venir du prix du Tanakan en France. Le groupe pharmaceutique prévoit en outre une marge opérationnelle comprise entre 22,0% et 23,0% du chiffre d'affaires, toujours avant l'effet Tanakan. - Avec un portefeuille de médicaments offrant d'importantes marges et une progression annuelle du bénéfice par action attendue à 15% sur une base actuarielle (contre 11% pour le secteur), Ipsen cumule des avantages que peu de groupes du secteur pharmaceutique possèdent. - Ipsen prévoit enfin de déposer, en accord avec Galderma, un nouveau dossier d'enregistrement pour Reloxin auprès des autorités européennes.

Les points faibles de la valeur

-Le laboratoire est très dépendant du Dysport/Reloxin et d'Autogel. - Ipsen devrait être pénalisé par la baisse du prix du Tanakan en France.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

La stratégie de développement du groupe repose sur une complémentarité entre les produits des domaines thérapeutiques ciblés (oncologie, endocrinologie et désordres neuromusculaires), moteurs de sa croissance, et les produits de médecine générale qui contribuent notamment au financement de sa recherche.