Le numéro deux européen du jouet, Smoby, publie ce matin ses comptes de l'exercice 2005/2006, marqué par l'intégration du concurrent Berchet. Le chiffre d'affaires du groupe ressort à 349 Millions d'Euros, en croissance de 27,8% en glissement annuel. Le résultat opérationnel courant, positif de 5,8 ME un an avant, plonge dans le rouge à hauteur de -21,3 ME sur 2005/2006. En incluant les exceptionnels, la perte opérationnelle se creuse même à -26,3 ME. La perte nette part du groupe ressort à -25,7 ME, après un léger déficit de 0,5 ME en 2004/2005.
Hors Berchet, les ventes seraient ressorties à 278 ME (+1,8%), pour une perte opérationnelle courante de -12,9 ME et une perte nette de -14,2 ME.
Le management n'avait guère fait de mystères sur la teneur des comptes annuels. Il avait déjà mis en avant un contexte de consommation morose en France et en Europe, et ajoute ce matin des conditions commerciales dégradées (-13,9 ME de marge brute) et un maintien à haut niveau des coûts de structure. A cela s'ajoutent les prix des matières premières en hausse constante et les charges exceptionnelles liées à la fermeture du site d'Oulins et à la dépréciation des stocks, ainsi qu'à la fermeture de filiales de Berchet.
Le groupe poursuit son plan de restructuration, et vise toujours l'équilibre pour le résultat net consolidé à la fin de l'exercice en cours. Smoby va renforcer son management et prévoit d'équilibrer sa production entre zones euro et dollar dès l'année 2007. La direction annonce d'ores et déjà un net rebond des ventes sur le 1er trimestre fiscal 2006/2007 (qui s'est achevé le 30 juin dernier), alors que le niveau du carnet de commandes est conforme à l'objectif de retour à l'équilibre fin mars prochain.
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