La rumeur n'aura pas tardé à se concrétiser : Areva a déposé une offre amicale en cash libellée à 2,5 Milliards de Dollars US (environ 1,87 Milliard d'Euros) pour le rachat d'UraMin. Elle offre une prime de 21% sur le cours du 8 juin dernier. Le groupe nucléaire a sécurisé 25% du capital, dont il détient déjà 5,5%.
Areva souligne que l'opération "cadre parfaitement avec sa stratégie d'accroître significativement sa production d'uranium à moyen terme". UraMin a été fondée en 2005 pour acquérir et développer des actifs miniers. La société dispose de projets d'exploration avancés en Namibie, en Centrafrique et en Afrique du Sud.
La convention de soutien conclue entre Areva et UraMin prévoit notamment que, dans l'hypothèse où UraMin accepterait une offre supérieure à celle d'Areva, le groupe français bénéficierait du droit d'aligner son prix d'offre sur le prix de l'offre supérieure. Au titre de cette convention de soutien, Areva bénéficie également d'un break up fee d'un montant de 75 Millions de Dollars dans certaines circonstances.
"Les principaux projets d'UraMin, situés en Afrique du Sud, Namibie et République Centrafricaine, offrent une perspective de production annuelle d'environ 18 millions de livres d'U308 après 2012. Areva possède les capacités techniques et commerciales pour mettre ces gisements en exploitation rapidement et commercialiser leur production", explique Olivier Mallet, Directeur du secteur Mines-Chimie-Enrichissement d'Areva.
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