EDF a connu une séance de records ce jeudi, cotant au plus haut 79,90 Euros dans un très gros marché, avant de terminer à 76,62 Euros, en hausse de 3,4%. 0,4% du capital a été échangé sur la séance, un record ici aussi depuis le mois de décembre...
En matinée, l'électricien est ainsi devenu l'espace de quelques heures la première capitalisation de la place devant Total, avec une valorisation boursière de plus de 141 Milliards d'euros.
A l'origine de cette flambée, le réajustement des avis de brokers portés par les ambitions du groupe dans le nucléaire, mais aussi par la consolidation sectorielle qui va se poursuivre en Europe. Le broker UBS a ainsi relevé son objectif de cours de 80 à... 100 euros. Les analystes anticipent par ailleurs une mise en bourse de 7% à 8% du capital supplémentaire du groupe à l'initiative de l'Etat qui possède encore 80% des parts d'EDF.
Autre banque à avoir revisé le tir à la hausse, la Société Générale a poussé de 66 à 88 euros son cours cible sur le dossier. Les spécialistes maison évoquent même une valorisation par la somme des parties de 111 euros par action !
Le titre avait déjà a terminé en tête des plus fortes hausses du jour mercredi à 74,10 Euros dans une ambiance active (plus de 3 MT traités sur la séance) et toujours spéculative dans le secteur de l'énergie au niveau européen. De nouvelles rumeurs de redistribution des cartes en Europe du Sud continuent d'ailleurs de tourner.
Certaines études parues sur le dossier vont dans ce sens : un broker estime en effet qu'EDF dispose de la force de frappe nécessaire pour s'imposer dans le jeu de la consolidation internationale. Ce dernier pense notamment qu'un échec Suez / GDF remettrait en selle l'électricien pour une reprise de l'entreprise de Gérard Mestrallet. L'autre piste est espagnole, via Union Fenosa voire Iberdrola...
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