Au moment où l'Etat annonce vendre 5 à 7% du capital de France Telecom, la nouvelle ministre de l'économie, Christine Lagarde, a expliqué au 'JDD' hier qu'elle doit discuter prochainement avec Nicolas Sarkozy des trois dossiers Suez - Gaz de France, Areva et EDF : "La pleine ouverture des marchés européens de l'énergie à la concurrence le 1er juillet justifie que nous réfléchissions aux problématiques de ce secteur. S'agissant d'EDF, la participation de l'Etat qui représente 87% n'a pas vocation à diminuer significativement...".
En attendant, le titre EDF redonne 1,5% à 77,76 Euros, après trois séances de forte hausse et 11% de gagné, le titre étant devenu à cette occasion la première capitalisation de la place parisienne devant Total.
Rappelons que le broker UBS a relevé la semaine dernière son objectif de cours de 80 à 100 euros sur la valeur. Les analystes anticipent au passage une mise en bourse de 7% à 8% du capital supplémentaire du groupe à l'initiative de l'Etat.
En bourse, le manque de 'papier', en raison de la participation détenue par l'Etat, provoque un goulot d'étranglement évident sur le marché... Dans ces conditions, l'Etat devrait logiquement céder des titres dans les prochains mois, sans déstabiliser le tour de table.
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