Air France KLM est la seule grande compagnie européenne à ne pas avoir officiellement pris part au dernier round de consolidation du ciel du vieux continent. Officiellement, car officieusement, on prête au groupe de Jean-Cyril Spinetta une "veille active" sur tous les dossiers qui occupent le devant de la scène actuellement, d'Alitalia à Iberia en passant par Air Berlin.
Pour 'La Stampa', Air France KLM pourrait se lancer dans la bataille pour Alitalia, dans laquelle les combattants ne se bousculent guère, après que le gouvernement transalpin eut repoussé du 12 au 23 juillet la date butoir pour le dépôt des offres de reprise. François Fillon doit en effet se rendre à Rome cette semaine, ce qui pourrait constituer un bon moyen d'en discuter, explique le quotidien. Pour l'heure, seule Air One resterait sur les rangs, avec une offre qui pourrait se situer à 10 à 30 cents par action (le titre Alitalia cote juste sous les 80 cents ce matin). Le fonds de private equity MatlinPaterson, pressenti comme second offreur, n'aurait pas donné signe de vie ces dernières semaines.
Par ailleurs, le 'Spiegel' révélait au cours du week-end que la Deutsche Bank a acquis plus de 13% d'Air Berlin, le numéro européen des compagnies à bas coûts. L'hebdomadaire souligne que la banque pourrait avoir procédé à ces achats sur l'ordre d'un tiers comme Ryanair, qui l'ont dit intéressé par son rival, ou Air France KLM.
Rappelons qu'Air France KLM n'avait pas souhaité participer à l'appel d'offres sur Alitalia compte tenu de conditions trop restrictives imposées par les autorités transalpines.
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