Les rumeurs restent tenaces du côté de Vallourec qui pourrait faire l'objet d'une offre de la part d'un aciériste, Mittal ayant la meilleure cote auprès des boursiers... Pas de moins de 3,8% du capital a changé de mains sur la séance, soit plus de 2 millions de titres traités. Le titre prenait 5,2% en clôture à 232 euros.
Dans une interview récente, la Direction du Groupe avait estimé n'avoir pas besoin de s'adosser "à qui que ce soit" tout en apportant quelques bémols à ces affirmations.
Pierre Verluca, le Président du Directoire du fabricant de tubes, répondait ainsi aux rumeurs insistantes évoquant les noms d'éventuels prédateurs comme Gazprom ou celui du milliardaire russe Roman Abramovitch.
Pierre Verluca estime ainsi que Vallourec a tous les moyens pour continuer à se développer par ses propres moyens, "qu'ils soient humains, industriels ou financiers". Il précisait tout de même que si le Groupe était "approché de façon officielle", le Conseil de surveillance étudierait les propositions "dans l'intérêt des salariés et des actionnaires de Vallourec".
Interrogé sur la possibilité d'accueillir un nouvel actionnaire de référence pour remplacer l'allemand Salzgitter, le dirigeant a répondu que "cela n'est pas notre priorité, mais nous sommes ouverts à cette idée. Tout dépend naturellement du partenaire".
Enfin, le patron de Vallourec disait aussi réfléchir à une cession du solde de actifs automobiles du Groupe en Europe : "il n'y a pas d'urgence, mais il s'agit d'une réflexion que nous pourrions mener".
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