Alors que le premier semestre 2007 vient de se terminer, l'heure du bilan a sonné pour l'indice phare de la Bourse de Paris. Bien que la plupart des analystes tablait initialement sur un CAC40 autour des 6.000 points pour fin 2007, l'indice parisien terminait la première partie de l'année autour des 6.050 points, en hausse de 9,26% par rapport à son niveau fin 2006.
On note en particulier les bonnes performances d'ArcelorMittal, EDF, Michelin, Renault et de Saint Gobain.
ArcelorMittal affiche la meilleure performance de l'indice, en hausse de 45%. Le groupe continue de bénéficier positivement de la fusion des deux géants de l'acier, ainsi que de la bonne tenue des cours des métaux.
EDF présente une remarquable performance, gagnant 45%. Le titre a été porté par l'excellente tenue du secteur de l'énergie en pleine consolidation. Les rumeurs de fusion avec Suez et GDF sont restées persistantes tout au long du semestre. Enfin, la spéculation sur l'élargissement du flottant du dossier a porté EDF sur la plus haute marche du podium des plus importantes capitalisations de la Bourse de Paris.
Michelin est l'une des principales satisfactions de ce début d'année. Le titre a bondi de 43% ces six derniers mois. Les publications financières du groupe ont reçu l'un de meilleurs accueils sur le marché. Le groupe maintenu ses objectifs pour l'année 2007 et les résultats restent en ligne avec les objectifs de 2010. Le titre profite également de l'évolution des cours des matières premières qui devraient avoir un impact neutre.
A l'inverse, Sanofi-Aventis, EADS, Alcatel-Lucent, Credit Agricole et France Telecom sont les seules valeurs à présenter une évolution négative.
Sanofi-Aventis arrive en tête des plus mauvaises performances, chutant de 14%. Après avoir établit un nouveau plus haut depuis mars 2005, le titre été largement sanctionné par les marchés suite au refus de la commercialisation de l'Acomplia aux Etats-Unis et aux interrogations concernant Plavix.
EADS présente une perte de 7,5% par rapport à fin 2006. Le groupe a multiplié les mauvaises nouvelles depuis le début de l'année : coût élevé du plan de restructuration "Power 8", impacts du dollar, retards de livraisons et l'impact des programmes A380, A350 et A400M. Le titre a cependant rattrapé une partie de son retard suite à l'afflux des commandes en marge du salon du Bourget.
Enfin, Alcatel-Lucent rend une copie mitigée, perdant près de 5%. Les marchés continuent de condamner la fusion Alcatel / Lucent. Un courtier réputé pour son opposition au projet a même parlé de "l'une des pires combinaisons possibles dans l'industrie des télécoms". Le titre a aussi été largement grevé par un avertissement sur les profits au début de l'année, avant la publication des comptes 2006.
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