TOTAL a pris une participation de 40% sur un permis gazier au Nigéria

26/07/2007 - 14:09 - Option Finance

(AOF) - Total a annoncé que sa filiale opératrice au Nigeria, Elf Petroleum Nigeria Limited (EPNL), avait signé un accord avec la société nigériane Conoil Producing Limited pour une prise de participation de 40% sur le permis offshore OML 136. Conoil, la plus importante compagnie pétrolière nigériane privée, détient les 60% restants. L'OML 136, est situé à environ 60 kilomètres des côtes nigérianes par 80 à 300 mètres de profondeur d'eau. La superficie du permis est de 1 295 kilomètres carrés. Quatorze puits ont été forés sur ce bloc, conduisant à la découverte de deux importants champs de gaz, Toju et Akarino. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- Le " modèle " opérationnel et financier du groupe offre de la visibilité aux investisseurs. - Le groupe bénéficie d'une structure financière solide. - Les actionnaires sont bien traités par le groupe tant en termes de dividendes que de rachats d'actions.

Les points faibles de la valeur

- Le groupe est sensible à l'évolution du dollar, lequel est la devise de facturation sur le marché du pétrole. Total est la seule major à publier ses comptes en euros. - Par rapport aux trois plus importantes sociétés du secteur Exxon, BP, Royal Dutch, la société souffre d'un manque de taille et de diversification géographique. - Le secteur amont de l'exploration-production n'a pas affiché de bons résultats courant 2006, réalisant de faibles marges. Il faudra sûrement attendre l'horizon 2008 pour que le niveau de la production repasse au dessus de celui de 2004. Total anticipe une production en croissance de plus de 5% par an pour 2006/2010.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Le cours du titre fluctue en fonction de l'évolution à moyen terme du prix du baril de pétrole et du gaz. En effet, d'une manière générale, les perspectives du secteur pétrolier, tant en amont (exploration et production) qu'en aval (raffinage et distribution), dépendent de l'évolution du cours moyen du pétrole brut. - Les tensions géopolitiques susceptibles d'entraîner des perturbations de la production, ou encore le niveau des réserves stratégiques détenues par les pays consommateurs sont à surveiller.