Le titre NicOx progresse de 4,83% à 10,20 euros ce mercredi matin après la publication de ses résultats semestriels et l'annonce de sa décision sur le composé NCX 4016.
Sur le premier semestre, le groupe a triplé son chiffre d'affaires grâce aux premiers paiements versés dans le cadre des récents accords conclus avec les majors américains Pfizer et Merck & Co. Les dépenses opérationnelles, dans le même temps, ont pratiquement doublé principalement en raison de l'augmentation des dépenses de développement du naproxcinod, la phase III d'essais cliniques appelant nécessairement des frais extrêmement conséquents (rémunération des clinical labs, frais de développement et de fabrication des lots de médicaments...). Du coup, les pertes ont également doublé d'ampleur.
Parallèlement, NicOx a renforcé son bilan (et sa capitalisation boursière) au cours du premier semestre, avec notamment un placement privé qui a généré un produit net de 43 ME. Les ressources financières désormais 97,6 ME contre 42,6 ME six mois auparavant. Selon le PDG, Michele Garufi, l'augmentation de ces ressources financières permettront d'accélérer les opérations de R&D dans les domaines d'activité principaux et donneront également à NicOx d'avantage de flexibilité pour saisir des opportunités d'acquisitions externes.
A noter que les investisseurs attendaient également de NicOx une décision sur un éventuel redémarrage de NCX4016. Le composé n'avait pas satisfait à son principal critère d'évaluation en phase IIa, mais avait démontré une efficacité significative chez le sous-groupe de patients diabétiques. Il a été décidé d'arrêter les recherches concernant l'artériopathie oblitérante des membres inférieurs pour mener un développement ciblé du composé en tant que nouvel agent sensibilisateur à l'insuline pour le traitement du diabète de type 2.
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