SUEZ voit ses ventes progresser de 3,7% au premier semestre

31/07/2007 - 08:42 - Option Finance

(AOF) - Au premier semestre 2007, Suez a enregistré un chiffre d'affaires de 23,729 milliards d'euros, contre 22,353 milliards un an plus tôt et 23,35 milliards attendus en moyenne par les analystes. Le groupe réalise plus de 89 % de son chiffre d'affaires en Europe et en Amérique du Nord, dont 81 % en Europe. Le chiffre d'affaires est en progression brute de 1,376 milliard d'euros qui se décompose en une croissance organique de +799 millions d'euros, un effet de la hausse du prix du gaz de +96 millions d'euros et des effets de périmètre (+ 673 millions d'euros) et enfin des effets de change (- 192 millions d'euros), essentiellement sur le dollar US (- 173 millions d'euros). La croissance organique, qui s'élève à 3,7 % et à 6,9 % hors effet climatique provient principalement : de la hausse des ventes d'électricité en Europe et à l'international, d'une forte activité dans le GNL, du développement des activités d'installation et de services à l'énergie en France et de génie climatique dans les autres pays européens, d'une nette progression de l'activité dans l'eau et la propreté en Europe, et enfin d'une croissance organique à deux chiffres des activités en Chine, en Australie et au Moyen-Orient. Tous les métiers du groupe continuent d'afficher un fort dynamisme commercial. Suez confirme ses objectifs de performance pour l'année 2007, soit une croissance supérieure à 10% pour le résultat brut d'exploitation et de plus de 15% pour le résultat opérationnel courant. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Spécialiste des services aux collectivités, Suez exerce son activité dans les domaines de l'énergie (73 % du chiffre d'affaires avec Electrabel, Elyo, Distrigaz, Fluxys, SUEZ Energie International ou encore Fabricom) et de l'environnement (27 % du chiffre d'affaires avec Ondeo, Ondeo Industrial Solutions, SITA et Degrémont). Le groupe compte 157 650 collaborateurs dans le monde, 200 millions de clients individuels, 3 000 municipalités desservies au quotidien et 500 000 clients industriels et commerciaux. Près de 80% de son chiffre d'affaires est réalisé en Europe

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- Le groupe axe son développement sur ses métiers centraux (énergie, eau, propreté) et a mis en œuvre un important plan de restructuration comprenant la cession de participations non stratégiques (conduisant à la sortie définitive du groupe du secteur de la communication), une réorganisation des divisions, un recentrage géographique, etc. Chaque métier est aujourd'hui rentable. - Le niveau de dette du groupe n'est aujourd'hui plus un soucis et le groupe peut combiner croissance et génération de cash. - Suez est particulièrement bien placé dans le secteur de l'énergie avec une offre globale et semble bien positionné pour profiter de la convergence gaz-électricité. - Le groupe dispose encore d'un potentiel de restructurations et d'économies. -Le groupe a éveillé de nombreux appétits en 2006.

Les points faibles de la valeur

- l'incertitude qui règne quant à l'avenir de la fusion avec GDF et le risque de démantèlement du groupe en cas d'échec. -La faiblesse des synergies entre les deux métiers de l'énergie et de l'environnement pose la question de la cohérence du groupe. - Le marché attend un redressement des résultats du pôle déchets. - Suez apparaît peu équilibré géographiquement en raison du poids du pôle belge dans l'ensemble. - Implanté, de manière toutefois moindre que par le passé, dans les pays émergents, Suez est exposé au risque d'instabilité inhérent à ces marchés. - Comme ses concurrents, le groupe peut notamment éprouver des difficultés à faire respecter les clauses de révision des tarifs dans le cadre de contrats signés auprès de certaines collectivités.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

Les échanges sur le titre Suez sont régulièrement animés par le débat lancé par certains fonds actionnaires minoritaires sur l'opportunité d'une scission du groupe entre l'Energie et l'Environnement, à laquelle s'oppose le management.