Alan Schwartz reste, Warren Spector est viré. Il s'agit de la première conséquence de la crise que traverse la 5ème banque américaine, Bear Stearns, copieusement impliquée dans la crise du marché du crédit "subprime" américain. Le co-président, en charge de la gestion d'actifs et de l'obligataire, fait les frais de l'exposition de l'établissement aux placements à risques, qui pourraient lui coûter une dégradation de sa qualité crédit puisque Standard & Poor's a annoncé vendredi porter à "Négative" la perspective de la notation crédit "A+" actuelle.
Le titre Bear Stearns a perdu le tiers de sa valeur ces dernières semaines. Le groupe est également à l'origine de la chute de Wall Street vendredi, après que son directeur financier eut indiqué que les conditions de marché actuelles étaient les pires des 20 dernières années sur le marché du crédit. Le départ de Spector, candidat naturel à la succession de l'actuel CEO de la banque, ouvre en outre les débats sur sa succession.
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