A l'ouverture de sa nouvelle session, le parlement zimbabwéen a entamé hier les débats sur une nouvelle législation qui permettrait au Président Mugabe de nationaliser les mines du pays aujourd'hui majoritairement détenues par des firmes étrangères telles Rio Tinto, AngloPlat et Aquarius.
Le gouvernement dictatorial de Robert Mugabe, à la tête du pays depuis 1980 et âgé aujourd'hui de 83 ans, mène depuis longtemps une politique de renationalisation dans divers domaines économiques. Le secteur minier, historiquement important, contribue aujourd'hui à plus de 40% des entrées de devises du pays alors que la plupart des pans de l'économie s'effondrent depuis plusieurs années, provoquant une dramatique pénurie alimentaire.
Robert Mugabe envisage également de nouvelles réformes constitutionnelles pour se faire réélire en 2008.
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