En préambule à leur future vie commune, Arcelor et Mittal ont publié ce matin chacun de leur côté leurs résultats semestriels 2006. Les deux aciéristes ont également choisi de présenter leurs comptes en commun selon une estimation "pro forma".
Ainsi sur le second trimestre 2006, l'entité aurait dégagé un chiffre d'affaires de 17,85 Milliards d'Euros, pour un Ebitda de 2,86 MdsE représentant 16,1% des ventes, et un Ebit de 2,17 MdsE. Le bénéfice net serait ressorti à 1,31 MdE, soit 0,89 euro par action.
Sur le semestre, le géant de l'acier aurait généré 35,19 MdsE de ventes, pour un Ebitda ressortant à 5,52 MdsE (15,7% de marge) et un Ebit de 4,13 MdsE. Le bénéfice net, 2,53 MdsE, se serait traduit par 1,85 euro par action.
La position pro forma en matière de liquidités reste solide, juge Arcelor Mittal, qu avance 5,9 Milliards d'Euros de trésorerie au 30 juin, pour une dette nette de 18,2 MdsE, soit un gearing de 54% (y compris minoritaires ) et un ratio dette nette/EBITDA de 1.6 fois. Au 30 juin la dette nette inclut la partie en numéraire de 7,8 MdsE de l'offre de Mittal Steel pour Arcelor, financés par des facilités de crédit mises en place en janvier et en mai de cette année.
Les conditions de marché devraient rester favorables au troisième trimestre et permettre la génération d'un Ebitda de 3,1 à 3,3 MdsE pour la société résultant de la fusion. L'objectif est de générer un Ebitda pro forma de 12 à 12,5 MdsE pour toute l'année 2006.
Arcelor Mittal est désormais, de loin, le premier groupe sidérurgique mondial, tant en chiffre d'affaires qu'en production. La société dispose de 61 usines dans 27 pays et emploie quelque 320.000 personnes dans le monde.
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