Gaz de France : c'est à Suez de faire "les pas nécessaires", pour Jean-François Cirelli

29/08/2007 - 06:47 - Boursier.com

Toujours pas d'issue ?

Au point mort depuis l'élection présidentielle, le dossier GDF-Suez retrouve ce matin la 'Une' des journaux économiques. Hier, on apprenait que le PDG de Suez, Gérard Mestrallet, avait proposé au gouvernement un nouveau schéma de fusion, espérant débloquer la situation. Le groupe a toutefois démenti avoir fixé un ultimatum pour la fin de cette semaine... Ce matin, le président de Gaz de France, Jean-François Cirelli, répond à son homologue, en estimant que c'est à lui de faire les "pas nécessaires" pour que la fusion puisse se faire, sans autre précision sur ces "pas". "Le projet n'est pas mort, a-t-il insisté dans un entretien publié par 'Les Echos'. Je souhaite vivement que nos amis de Suez fassent les pas nécessaires pour qu'il (le projet) puisse être présenté à nos conseils d'administration respectifs dans les meilleurs délais. C'est à eux de donner une réponse". Il a estimé que "le temps des orientations définitives arrive". Depuis des mois, les tensions se cristallisent sur la parité de fusion des deux groupes énergétiques, ainsi que sur le poids de l'Etat dans le nouvel ensemble et sur le périmètre d'activité du groupe fusionné. Ainsi, selon 'Les Echos', l'Elysée aurait posé comme condition préalable à la fusion, la cession du pôle Environnement de Suez. Une concession à laquelle Gérard Mestrallet s'est toujours radicalement opposé, plaidant pour la création d'un grand groupe multi-services aux collectivités. En outre, une cession de Suez Environnement renforcerait la part de l'Etat dans le futur Suez-GDF, ce qui ne serait pas forcément du goût des actionnaires de Suez. Les incertitudes sont donc plus élevées que jamais sur ce mariage, annoncé il y a 18 mois déjà par l'ancien premier ministre Dominique de Villepin, mais qui n'a jamais soulevé l'enthousiasme du nouveau président, Nicolas Sarkozy. Depuis plusieurs semaines déjà, les protagonistes s'efforcent d'expliquer qu'en cas d'échec de la fusion, ils ont d'autres options stratégiques devant eux. Ce matin, Jean-François Cirelli a ainsi estimé que "Gaz de France est prêt, dans toutes les hypothèses".



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