Le Conseil d'administration de Dolphin Integration, acteur de l'industrie de la conception en microélectronique, à croissance durable et en voie de déverticalisation accélérée, a livré quelques remarques sectorielles dans un communiqué.
Pour deux des domaines que la Société occupe dans le secteur de la propriété immatérielle sur silicium, celui des bibliothèques de cellules et mémoires et celui des composants périphériques à haute résolution, ses concurrents continuent leur série de fusions par voie d'acquisitions par des fournisseurs de microprocesseurs pour Systèmes-sur-Puce, constate le Groupe.
Après la reprise de l'américain Artisan Components par l'anglais ARM Holdings, c'est au tour du portugais Chipidea d'être rachetée par l'américain MIPS. Cette tendance fusionnelle - bien au-delà de la taille critique - met en valeur les rares entreprises de ce secteur de pointe pour les industries du futur, ainsi que l'importance d'une offre suffisamment pertinente pour justifier une autonomie commerciale rentable, ajoute le Groupe. "C'est précisément la démarche de la Société Dolphin Integration, qui peut continuer à privilégier la croissance interne, comme elle l'a fait pour les systèmes à Microstructures Électro-mécaniques (MEMS) à Duisburg, Allemagne, et pour les régulateurs d'alimentation (DC-DC) à Montréal, Québec". En outre la Société "poursuit son investissement de long terme sur les moyens de simulation destinés à sécuriser le développement bon-du-premier-coup des circuits complexes".
"La vraie question sur la valeur de ces entreprises à terme, déclare Louis Zangara, Directeur Général délégué au développement de la propriété immatérielle, c'est la réalité et l'originalité de leurs brevets. Nous en déposons plus de deux par an, et solides. En effet, la largeur d'un catalogue de produits n'a jamais expliqué le succès de tel ou tel fournisseur de composants électroniques, mais bien plutôt la profondeur de sa différence concurrentielle et de ses synergies internes".
Les entreprises rachetées, qui passent de l'âge de gestion par capital-risque à l'âge de la gestion industrielle, changent de perspective selon le Groupe : "elles ne pourront plus avoir l'obsession de la croissance au détriment des marges, et elles rejoignent celles qui s'efforcent de défendre la valorisation de la propriété immatérielle sur silicium. On peut s'attendre dès lors à un assagissement du marché, où la dynamique de l'innovation doit provenir de la culture d'entreprise et non plus de la seule incitation financière". Surtout, "ces concentrations révèlent que les Systèmes-sur-Puce mettent un terme à l'ère de prédominance des processeurs centraux pour passer à l'ère de la valorisation des composants périphériques, qui sont de plus en plus stimulés par la multiplication des exigences applicatives. C'est précisément le point fort de notre entreprise", conclut le Groupe.
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