GFI INFORMATIQUE : hausse de la marge opérationnelle semestrielle

31/08/2007 - 08:55 - Option Finance

(AOF) - Le groupe GFI Informatique a enregistré une croissance organique de son chiffre d'affaires de 6,7% sur le premier semestre 2007. " Cette croissance soutenue, malgré les perturbations liées à l'offre publique d'achat hostile, est la preuve du dynamisme commercial du groupe. ", a expliqué la SSII. Cette bonne performance commerciale, le redressement des filiales en Europe du Nord et le bon niveau de marge en Espagne et au Portugal ont permis à GFI Informatique d'augmenter la marge opérationnelle courante par rapport à celle du premier semestre 2006 qui ressortait à 6%. GFI Informatique a également précisé que son résultat net devrait être en amélioration par rapport au résultat net du premier semestre 2006. Le groupe juge être en ligne, au premier semestre 2007, avec ses objectifs du plan 2010. GFI a expliqué que conformément aux communiqués de l'Autorité des Marchés Financiers du 16 octobre 2006 et 14 février 2007 relatifs aux modalités d'application de la Directive Européenne Transparence, il a décidé de publier avant le 31 août des commentaires narratifs sur ses comptes semestriels. En effet, compte tenu des circonstances exceptionnelles et notamment, de l'offre publique d'achat, le Groupe GFI Informatique n'a pas été en mesure de publier son rapport financier semestriel avant le 31 août. Les commentaires ci-dessus sont établis sur la base de comptes non encore arrêtés par le conseil d'administration et en cours d'examen parles commissaires aux comptes. GFI Informatique publiera le résultat du premier semestre 2007 le 12 septembre après la fermeture du marché. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

GFI Informatique est un groupe international offrant des prestations de services en technologies de l'information. Le groupe met au service de ses clients son expertise en matière de conseil, de solutions logicielles, d'ingénierie, d'intégration de systèmes et d'infogérance. Présent à tous les stades du cycle de vie des systèmes d'information, GFI Informatique conçoit, réalise, met en œuvre et administre des applications à forte valeur ajoutée principalement pour les grandes entreprises, les administrations et les collectivités territoriales. Le groupe compte plus de 40 agences en France et 9 implantations en Europe du Sud, Europe du Nord, Maroc et Canada.

FORCES ET FAIBLESSES

Les points forts de la valeur

- Le plan d'économies et le recentrage sur les marchés où GFI Informatique dispose d'une présence forte (notamment en France, Espagne, Portugal et Canada) devraient permettre une amélioration significative de la marge. A l'horizon 2010, Son PDG, Jacques Tordjman, ambitionne de générer un chiffre d'affaires de 1 milliard d'euros avec une marge opérationnelle de 9%. - Suite à l'échec de l'OPA de Fujitsu Services, le fonds d'investissement Apax est devenu l'actionnaire de référence de la SSII avec environ 15% du capital, et pourrait servir " d'aiguillon " pour l'application du plan de développement du groupe.

Les points faibles de la valeur

- GFI Informatique a finalisé, en octobre 2005, la cession de sa filiale au Royaume-Uni, et pourrait céder son activité en Italie, dont le redressement n'est pas assuré. - Son positionnement trop peu européen condamne le groupe à voir lui échapper les grands contrats d'infogérance.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Dans une société de services et d'ingénierie informatique, l'essentiel des charges d'exploitation réside dans les salaires des consultants. A ce titre, le taux d'utilisation des consultants de l'entreprise par rapport à celui du secteur est un indicateur important à suivre. Lorsqu'il diminue (c'est-à-dire que le nombre de consultants sans mission augmente), les charges de l'entreprise pèsent davantage sur la rentabilité. Parallèlement, l'effectif est à surveiller. Ces éléments sont d'autant plus importants que la rentabilité de ces sociétés est plafonnée. En effet, toute augmentation de chiffre d'affaires requiert une augmentation de l'effectif. - Cyclique, le secteur est sensible aux dépenses en informatique des sociétés et des administrations. Alors que l'activité d'intégration de systèmes est sensible à l'environnement économique, l'activité d'infogéreance est plus défensive.