(AOF) - Les marchés américains progressent légèrement après le discours du président de la Fed. Contrairement aux attentes, Ben Bernanke n'a pas mentionné les taux d'intérêt ni la situation économique des Etats-Unis. En revanche, il a estimé que le déficit important de la balance américaine des paiements courants n'était pas tenable. Du côté des valeurs, MacDonald a pris la tête du classement après avoir annoncé des ventes en hausse de 8,1% au mois d'août. Vers 17h30, l'indice Dow Jones gagne 0,83% à 13226,45 points, tandis que le Nasdaq Composite prend 0,79% à 2579,25 points. McDonald's se trouve en tête du Dow Jones, en progression de 4,35% à 52,33 dollars. La plus grande chaîne de restauration rapide au monde a en effet annoncé une hausse de 8,1% des ventes de ses restaurants au mois d'août. Ce chiffre concerne uniquement les établissements ouverts depuis au moins 13 mois. En tête du palmarès, le Japon, l'Australie et la Chine ont enregistré des ventes particulièrement importantes sur cette période. A périmètre comparable, elles ont progressé de 7,4% aux Etats-Unis et de 6,1% en Europe.
Le déficit commercial a atteint 59,25 milliards de dollars aux Etats-Unis en juillet, contre 59,43 milliards en juin. Ce chiffre est en ligne avec le consensus qui prévoyait 59 milliards de dollars de déficit. Le président de la Fed s'est exprimé vers 17h. Contrairement aux attentes, Ben Bernanke n'a pas mentionné dans son discours de Berlin les taux d'intérêt ni la situation économique des USA. En revanche, il a estimé que le déficit important de la balance américaine des paiements courants n'était pas tenable.
Le milliardaire britannique Joseph C. Lewis est devenu le premier actionnaire de la banque Bear Stearns. En effet, ce trader en devises a acquis près de 7% du capital de la banque d'investissement pour la coquette somme de 860,4 millions de dollars. Bear Stearns, en proie à la crise du "subprime" américain depuis un mois, aurait, par la solidité de ses fondamentaux, charmé l'homme d'affaires. Ce dernier a profité de la baisse du titre pour s'emparer de 6,97% des parts du groupe en investissant à travers 5 des sociétés qu'il préside.
Merck KGaA a dévoilé les résultats d'une étude positive sur son anti-cancéreux Erbitux. Ce traitement a été développé par l'américain ImClone qui lui a cédé la licence. Au Etats-Unis, l'Erbitux est commercialisé en partenariat avec Bristol-Myers Squibb. C'est pour l'instant le seul médicament développé par ImClone à être commercialisé. Un essai de phase III a démontré que l'Erbitux améliorait la survie de malades atteints de cancer des poumons. Ces résultats sont encourageants pour Merck qui avait annoncé des résultats décevants sur le même médicament en juillet dernier
Take Two a réduit ses pertes au troisième trimestre. L'éditeur de jeux vidéo a essuyé une perte nette de 58,5 millions de dollars ou 0,81 dollar par action, contre -91,4 millions de dollars ou -1,29 dollar par action, un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action s'est élevé à -0,64 dollar par action, à comparer avec un consensus Thomson Financial de -0,80 dollar. Ses ventes ont reculé à 206,4 millions de dollars contre 241,2 millions de dollars, un an auparavant.
Roche Holding a déposé une plainte auprès du tribunal de district du New Jersey contre Teva Pharmaceutical Industries pour violation de brevet du médicament Boniva, utilisé pour soigner l'ostéoporose. Le laboratoire suisse demande l'interdiction de la vente d'un générique du Boniva, distribué par la firme israélienne sous forme de comprimés de 150 mg. La patente du Boniva expire en 2012 mais d'autres brevets sur le médicament courent jusqu'en 2023. Les ventes du Boniva devraient atteindre 374 millions de francs suisses en 2007.
Wal-Mart a indiqué que son bénéfice trimestriel atteignait désormais 2,95 milliards de dollars, soit 72 cents par action, contre 3,1 milliards annoncés le 14 août. Motif: le géant de la distribution a du inscrire dans ses comptes une charge exceptionnelle de 153 millions de dollars, liée à la vente de ses activités en Allemagne au groupe Metro.
Face à la recrudescence des défaillances de paiement de ses clients, l'américain Washington Mutual a revu à la hausse le montant de ses provisions pour créances douteuses. Nouvelle victime collatérale de la crise du "subprime" qui sévit outre-atlantique, la caisse d'épargne se voit obligée d'augmenter la ligne des provisions de 500 millions de dollars. Au total, les provisions pour créances douteuses atteignent, à présent, 2,2 milliards de dollars. Une information qui tranche avec la perspective de 1,5 à 1,7 milliard de dollars de provisions annuelles annoncée en juillet.