GDF: flot de nominations à la Direction financière

09/10/2007 - 15:04 - Option Finance

(AOF) - Suite à la réorganisation intervenue en mai dernier et la nomination de Stéphane Brimont en tant que directeur financier, Gaz de France a fait évoluer l'organisation de la Direction Financière afin de renforcer le pilotage du groupe et l'efficacité des services financiers. La nouvelle direction financière est structurée autour de cinq entités : Corporate finance et trésorerie, Controlling, Contrôle interne financier, Relations investisseurs et Investissements et acquisitions. Dans ce contexte, le groupe a confirmé Marc Haestier en tant que directeur Corporate finance et trésorerie. Jean-Christophe Kypriotis est nommé directeur du Contrôle interne financier. Benoît Mignard est nommé directeur des Investissements et acquisitions. Brigitte Roeser-Herlin est confirmée en tant que directrice des Relations investisseurs. Jacques Samuel est nommé directeur du Controlling. Olivier Feist est nommé directeur des Comptabilités auprès du directeur du Controlling. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Gaz de France est un acteur majeur européen de l'industrie du gaz naturel. Gaz de France est une entreprise intégrée, disposant de positions fortes sur l'ensemble de la chaîne du gaz : exploration - production, achat et vente d'énergie, transport et stockage, distribution et services. Le groupe est le 2ème fournisseur par son portefeuille de clients finaux et compte environ 14 millions de clients (industriels et particuliers), dont environ 11 millions en France. Gaz de France exerce des activités dans plus de 30 pays et compte plus de 53000 collaborateurs. Les activités internationales ont contribué pour 29% au chiffre d'affaires total. Le 28 février 2006, le gouvernement a annoncé un projet de fusion entre GDF et le groupe d'énergies et de services environnemental Suez afin de créer un géant national.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

-GDF bénéficie de perspectives de croissance intéressantes sur un marché porteur et bénéficie d'une structure financière saine. - A compter du 1er juillet 2007, on devrait assister à la fin des tarifs réglementés. - L'Etat devrait réduire sa participation dans le capital du gazier dans le cadre du projet de rapprochement avec Suez. - Des acquisitions à l'étranger financées par l'augmentation de capital du groupe devraient limiter son exposition en France et lui permettre de trouver des relais de croissance sur des marchés non régulés.

Les points faibles de la valeur

-L'incertitude qui règne actuellement sur l'avenir du projet de rapprochement avec Suez. -Le positionnement domestique de GDF le rend vulnérable aux tendances de l'activité économique française. - La tarification de GDF est pour l'instant toujours régulée et dépend des décisions de l'Etat. - GDF est menacé par l'ouverture du marché à la concurrence en France, élargie aux particuliers à partir de 2007. - L'importance du plan d'investissement de GDF inquiète les investisseurs qui craignent que le groupe surpaye des acquisitions. - La bourse de méfie de la forte présence des syndicats et des particularismes du régimes des retraites.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

A l'issue de l'introduction en bourse en juillet 2005, au prix de 23,40 euros pour les institutionnels et de 23,20 euros pour les particuliers, l'actionnariat de Gaz de France, en pourcentage du capital, se présentait comme suit : [-6]ú Etat : 80,2% [-6]ú Public : 17,5% [-6]ú Salariés : 2,3%