Ubisoft vient de couper l'herbe sous le pied des rumeurs qui enflaient depuis plus de deux semaines en bourse. L'éditeur français de jeux vidéos, "n'a aucune intention de faire une offre sur SCi-Entertainment Group, a indiqué un porte-parole du groupe, cité par plusieurs agences de presse.
Selon cette source, SCi ne correspond pas aux "critères de rentabilité" que s'est fixé Ubisoft, et le prix demandé est trop élevé. Selon des analystes, le groupe britannique ne veut pas se vendre en dessous de 500 pence par action.
En attendant, cette mise au point d'Ubisoft a brisé le titre SCi dans son élan : il a perdu jusqu'à 10% en séance hier à Londres, avant de terminer en recul de 2,6%, à 409 pence.
A l'inverse, l'action Ubisoft a bondi hier à Paris de 3,27% à 47,74 Euros. "Nous cherchons d'autres opportunités de croissance externe et interne susceptibles de créer davantage de valeur pour nos actionnaires", a précisé le porte-parole d'Ubisoft.
Il ne reste plus à SCi qu'à convaincre d'autres repreneurs possibles (Time Warner et un groupe chinois anonyme, selon la presse), de casser leur tirelire pour contrôler les aventures de Lara Croft, l'égérie athlétique créée par les studios britanniques.
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