NEXITY entre au capital d'Oterom Holding

17/10/2007 - 08:59 - Option Finance

(AOF) - La Macif, la MAIF et Nexity, annoncent être entrés au capital d'Oterom Holding, société constituée avec le Groupe Caisse d'Epargne et, prochainement, Christophe Crémer, qui détient une participation majoritaire dans Meilleurtaux. "Le projet des partenaires, en confortant le modèle d'indépendance de Meilleurtaux, est d'être créateur de valeur au profit de la société et de l'ensemble de ses actionnaires, en accélérant et diversifiant son développement", indique le communiqué des Caisses d'Epargne. Oterom Holding, après l'entrée de Christophe Crémer à hauteur de 13,9%, aura pour autres actionnaires : la Macif et la MAIF, chacune à hauteur de 17 % maximum, Nexity pour 5%, et la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne (CNCE) pour le solde. L'entrée des actionnaires dans Oterom se fait par transparence avec le prix proposé dans le cadre de l'offre publique d'achat visant les actions de Meilleurtaux (41 euros). "A l'issue de l'OPA simplifiée qui va suivre l'acquisition des 50,14 % du capital par Oterom Holding, les partenaires ont la volonté de maintenir Meilleurtaux cotée, avec pour objectif de conserver un flottant significatif", précise le communiqué. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Leader Français de la promotion immobilière (Logement, Entreprise et Services), Nexity est présent sur l'ensemble du territoire national à travers ses filiales (Foncier Conseil, George V, Geprim, Nexity Services, Saggel, Nexity Entreprises ...). Le pôle logement, qui représente plus de 75 % de l'activité, conjugue les activités de promoteur et de lotisseur. Spécialiste des immeubles de grande hauteur, des immeubles neufs et des réhabilitations lourdes, Nexity Entreprises intervient dans les quartiers d'affaires en Ile de France et en régions. Enfin, Nexity Services a pour vocation d'accompagner l'actif immobilier dans son évaluation, son acquisition, sa gestion quotidienne, mais aussi sa restructuration ou sa cession. Le groupe est en plein rapprochement avec les Caisses d'Epargne. La CNCE apportera à Nexity environ 25% du Crédit Foncier qui resterait affilié à sa maison mère, 100% de GCE Immobilier et plus de 33% d'Eurosic. En contrepartie de quoi, elle sera rémunérée en nouveaux titres émis par Nexity, correspondant à une participation supérieure à 38%. L'Ecureuil va ainsi devenir l'actionnaire de référence de Nexity, pôle immobilier du Groupe Caisse d'Epargne, mais qui garderait une autonomie propre à assurer son développement auprès de ses clients et d'autres acteurs bancaires.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Premier opérateur français de logements privés, Nexity est bien sûr fortement exposé à la santé du marché immobilier d'habitation. Dans cette optique, on suivra notamment l'évolution des prix des terrains à bâtir, des prix au mêtre carré et l'évolution des taux d'intérêt. La vitesse de commercialisation des logements et les stocks sont également à surveiller. - A surveiller également les éventuelles limitations du dispositif d'amortissement fiscal dit Robien.

FORCES ET FAIBLESSES

Les forces de la valeur

- L'augmentation des coûts de construction et des terrains a été jusqu'ici plus que compensée par celle des prix, permettant à la marge du logement de s'établir au niveau record en 2005. - Le leader français du secteur délivre des marges supérieures à ses compétiteurs directs. - Nexity a relevé, fin juin, ses perspectives de croissance moyen terme et anticipe désormais sur la période 2007 proforma-2010 une croissance moyenne supérieure à 11% par an de son chiffre d'affaires et une croissance moyenne comprise entre 8 et à 10% par an de son résultat net. Le taux de distribution du résultat net consolidé est porté à 35% contre 30% pré-opération. - Au remier semestre 2007, le résultat opérationnel du groupe a progressé à un rythme supérieur au chiffre d'affaires, il est grimpé de +29,3% à 146,6 MdEUR. Enfin, le résultat net part du groupe s'élève à 92,5 MEUR en progression de 22,2%.

Les faiblesses de la valeur

- Nexity a connu une légère érosion de ses marges. - Certains analystes estiment que le groupe se disperse sur de multiples opportunités sans avoir véritablement tranché sur la stratégie en vue d'années moins fastes.