Réaction très positive du titre Carrefour, en hausse de 4,1% à 49,69 Euros ce mercredi. Le groupe de distribution a publié hier soir des ventes globalement en ligne avec les attentes des analystes pour le troisième trimestre.
Malgré une déception au niveau des ventes en France, la croissance du groupe a été sauvée par l'international et notamment par les régions Amérique Latine et Asie.
Carrefour a donc pu confirmer ses objectifs 2007 avec une croissance annuelle des ventes qui reste attendue supérieure à celle de 2006 à changes constants (+6,4%) et une croissance du résultat opérationnel inférieure à celle des ventes.
Carrefour a réalisé 23,1 Milliards d'Euros de chiffre d'affaires au troisième trimestre 2007, soit une croissance de 5,8% et de 5,5% à changes constants par rapport à 2006. Sur 9 mois, les ventes du groupe de distribution s'élèvent à 66,7 MdsE et progressent de 5,7% (6% à changes constants). En France, les ventes ont reculé de 2% sur le troisième trimestre à 10,4 MdsE et sont stables à 30,67 MdsE sur 9 mois.
Par ailleurs, certains analystes estiment que la piste d'une cession de ses magasins en Italie est crédible. Selon les informations obtenues par le quotidien financier 'Il Sole 24 Ore', on évoque un montant de l'ordre de 1 Milliard d'Euros pour la vente de plusieurs actifs du groupe de distribution dans la péninsule. Affichant la couleur, le management du distributeur a évoqué dans ce pays des 'tendances de ventes inacceptables'. La pression du 'hard discount' va ainsi inciter le groupe à fermer certains magasins et à baisser ses prix.
Citigroup, conseil du distributeur dans cette affaire, aurait ainsi laissé jusqu'au 22 octobre aux prétendants intéressés par la reprise de certains actifs pour se dévoiler...
Les analystes de Lehman Brothers confirment en attendant leur recommandation à surpondérer sur le titre Carrefour après cette publication des ventes du troisième trimestre. Lehman Brothers est encouragé par les commentaires de la direction de Carrefour relatifs à la diminution de la pression déflationniste en France et les espoirs de déréglementation du secteur de la grande distribution qui rendraient plus transparents les relations entre fournisseurs et distributeurs.
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