En raison de l'appel à la grève des hôtesses et stewards, lancé par plusieurs organisation syndicales du jeudi matin 25 octobre 2007 au lundi soir 29 octobre 2007, Air France prévoit des perturbations de son exploitation. Ces dernières devraient principalement affecter les vols court et moyen-courriers (France et Europe), dont 90% devraient néanmoins être assurés, la totalité du programme long-courrier étant maintenue.
"Soucieuse de permettre l'acheminement de la totalité de ses clients, Air France a décidé de mettre en place une série de dispositifs particuliers à leur attention. Pendant toute la durée du mouvement social, ces derniers auront ainsi la possibilité de reporter leur voyage sans aucune forme de pénalité, et ce quel que soit le tarif acquitté :
- sur un autre vol Air France ;
- sur une autre destination, la valeur du billet utilisé venant alors en déduction du nouveau parcours choisi ;
- sur un vol d'une autre compagnie, la valeur du billet Air France inutilisée étant alors remboursée ;
- sur les lignes SNCF en France métropolitaine et en Europe, la différence tarifaire entre le billet Air France et le billet SNCF étant remboursée le cas échéant.
En cas d'annulation d'un vol, ou d'impossibilité de trouver un réacheminement correspondant aux souhaits de ses clients, Air France remboursera l'intégralité du billet. Les reports de réservation seront en outre acceptés durant un mois. Un numéro de téléphone vert sera mis en place à l'attention des voyageurs en France dès 16 heures ce mercredi : 0800 240 260. Pour les autres marchés, les voyageurs sont invités à se renseigner auprès de leur centre de réservation habituel.
Le transporteur rappelle que cette grève est lancée car les discussions de conciliation n'ont pas abouti. "Air France regrette vivement cette situation et fera tout pour acheminer ses passagers vers leurs destinations", explique la compagnie qui souligne que la direction et les organisations syndicales représentant les personnels navigants commerciaux négocient depuis juin un accord pluriannuel qui doit être mis en place au 2 janvier 2008 pour succéder à celui en vigueur depuis le 1er janvier
2003. "De façon inattendue, une intersyndicale s'est constituée sur la base de revendications maximalistes soutenant un préavis très court qui est en fait un ultimatum. L'intersyndicale s'est refusée à toute tentative de conciliation bien qu'il reste encore plus de deux mois avant l'échéance contractuelle du renouvellement de l'accord.
La direction reste ouverte à toute reprise de contact qui serait souhaitée par l'une ou l'autre des organisations qui appellent à cet arrêt de travail", explique-t-elle.
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