Valeo : peu de réaction du titre malgré Visteon

18/08/2006 - 09:40 - Boursier.com

Valeo répète depuis un certain temps chercher des acquisitions dans un secteur où beaucoup sont fragilisés...

Peu de réaction du titre Valeo, en légère baisse ce matin dans les premiers échanges sous les 28 Euros, sur fond de rumeurs indiquant que l'équipementier français tiendrait la corde pour le rachat de son concurrent américain en difficultés Visteon qui s'adjugeait hier soir un peu plus de 5% à Wall Street à 9,25 dollars. L'équipementier automobile américain en difficultés, ancienne filiale de Ford qui reste son principal client, a retrouvé le chemin des bénéfices cette année sur le premier semestre, et prévoit de dégager 11 Milliards de Dollars de ventes sur l'exercice, pour un EBIT de l'ordre de 170 à 200 M$ et un free cash flow positif. La société reste cependant dans un état financier précaire après avoir frôlé à plusieurs reprises la faillite dans un marché automobile déprimé aux Etats-Unis. Spécialisé dans les systèmes électroniques, de climatisation, et d'intérieur véhicules pour les constructeurs automobiles et également très présent en seconde monte, certains actifs de Visteon intéressent logiquement Valeo qui répète depuis un certain temps chercher des acquisitions dans un secteur où beaucoup sont fragilisés. Valeo s'était déjà intéressé à un autre équipementier américain en difficultés, Delphi, et disposait au 30 juin 2006 d'un ratio d'endettement financier net sur capitaux propres de 60%. Visteon emploie environ 50.000 personnes réparties sur plus de 170 sites à travers 24 pays dont 20.000 en Europe. Valeo emploie de son côté 70.400 collaborateurs représentant 95 nationalités réparties dans 134 centres de production, 68 centres de recherche et développement et 9 plates-formes de distribution, dans 26 pays. Visteon a annoncé cette semaine la mise en vente de deux de ses cinq usines allemandes. Visteon ne pèse actuellement pas plus de 1,2 Milliard de dollars en bourse de New York. A noter que Valeo travaille déjà avec Ford, ce client représentant toutefois moins de 10% du chiffre d'affaires de l'équipementier français.



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