les entreprises non-européennes cotées à New York pourront bientôt bénéficier d'un accès simplifié aux marchés de NYSE Euronext en Europe. Il leur suffira pour cela de présenter aux autorités de marché des pays concernés, en l'occurrence la Belgique, la France, les Pays-Bas ou le Portugal, les documents déjà contrôlés par la SEC, l'autorité boursière américaine, en lieu et place du prospectus habituellement exigé lors d'une introduction en bourse. Les régulateurs européens ont en effet accepté cette procédure, dite de " fast track ", qui équivaut à une reconnaissance du contrôle déjà effectué par le gendarme américain de la bourse.
Pour que la procédure " fast track " puisse être mise en oeuvre, il faudra que l'émetteur présente aux autorités européennes les documents visés par la SEC dans un délai maximum de douze mois. La liste des documents acceptés reste à définir mais devrait inclure les Forms 20-F et, vraisemblablement, les Forms S-4 et 10-K. L'émetteur qui opte pour cette solution ne pourra, toutefois, pas faire appel public à l'épargne à l'occasion de son introduction sur le marché et devra se contenter d'un placement privé. Si par la suite, il souhaite lever des fonds en Europe, il devra soumettre un prospectus en bonne et due forme aux autorités de marché locales.
Cette mesure devrait accélérer les cotations secondaires pour les émetteurs, tout en rendant la démarche moins coûteuse. Surtout, elle devrait dynamiser la cote des marchés européens en offrant un éventail de choix plus large aux investisseurs. La procédure concerne aussi bien le marché réglementé qu'Alternext.
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