(AOF) - Le bulletin hebdomadaire de JPMorgan Asset Management revient, cette semaine, sur l'aversion au risque des investisseurs. L'étude de l'indice d'appétit pour le risque de Crédit Suisse suggère, selon JPMorgan AM, que les investisseurs sont sortis des marchés de dette les plus risqués mais ont " relativement peu touché à leurs équivalents actions ". " Ces niveaux extrêmes d'aversion au risque sur les marchés obligataires et des devises ont été mis en exergue par l'indicateur global de propension au risque du Crédit Suisse, tombé en dessous de zéro ", notent les économistes. Pourquoi les investisseurs restent-ils alors sur les marchés actions, qui pourtant poursuivent leur repli ? A en croire JPMorgan AM, " cette tendance reflète la surperformance des marchés à bêta plus élevé, c'est-à-dire les marchés émergents ". Que doit-on craindre ? " Il existe une accumulation d'indices suggérant que l'on approche du point bas et que la prudence des investisseurs devient extrême. Ceci ne signifie pas pour autant que les craintes des investisseurs concernant l'économie ne sont pas fondées. Le risque reste important pour l'économie américaine. Le fait est que l'aversion au risque des investisseurs approche de ses niveaux extrêmes, suggérant que le potentiel de baisse pourrait désormais être limité, si l'on en juge par les statistiques de positionnement des investisseurs et l'action récente sur les prix. L'heure est clairement à la prudence et nous en avons tiré les conséquences dans nos portefeuilles. Mais l'opportunité de reprendre position sur le risque approche ", souligne JPMorgan Asset Management.