Les entreprises européennes seraient prêtes à accroître leurs investissements en R&D de 5% par an pendant les trois prochaines années, selon une enquête de la Commission européenne réalisée auprès de 449 entreprises dans dix grands secteurs. Si ces prévisions étaient respectées, les entreprises européennes rivaliseraient avec leurs homologues américaines sur le plan des investissements. En 2005, le taux de croissance des dépenses en R&D n'a pourtant été que de 0,7%.
L'étude montre que les entreprises souhaitent encore mener leurs activités de R&D dans leur pays d'origine. Les pays concentrant le plus d'activités de R&D demeurent donc l'Allemagne, le Royaume-Uni et la France. En dehors de l'Union européenne, les États-Unis restent la terre d'élection des activités de R&D, devant la Chine et l'Inde.
Les entreprises interrogées sous-traitent en moyenne 18% de leurs activités de R&D. Près de deux tiers de ces activités sont confiés à d'autres entreprises et un tiers à des organismes de recherche publics. L' externalisation est la plus fréquente dans le secteur des produits pharmaceutiques et des biotechnologies (25%) tandis que c'est celui du matériel informatique qui a le moins recours à la sous-traitance (5%).
Selon l'enquête, les principaux facteurs du choix de l'implantation des activités de R&D de par le monde sont l'accès aux marchés et la disponibilité de chercheurs qualifiés. Le coût salarial des chercheurs ne pèserait que marginalement sur la décision.
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